Si Novak Djokovic ne gagne jamais un autre match de tennis de sa vie, c’est un grand de tous les temps et peut-être les super de tous les temps. Que son meilleur soit le meilleur est à débattre, mais personne n’est ou n’a été plus difficile à battre dans les plus gros points et les plus grandes occasions.
Le fait est que Novak Djokovic va gagner beaucoup, beaucoup plus de matchs de tennis dans sa vie – mais peu aussi importants qu’aujourd’hui. Une victoire ici lui donne son 20e majeur, le place au niveau de Roger Federer et Rafael Nadal au sommet du jeu masculin, et le laisse à l’aube d’un grand glam d’une année civile qui resterait pour toujours l’une des réalisations les plus ridicules dans l’histoire du sport.
Le fait est que Novak Djokovic n’est pas seulement en compétition pour le titre de Wimbledon, la liste de tous les temps et le grand chelem, mais une récompense encore plus précieuse et insaisissable : l’amour et le respect des masses.
Dans les années 70 et 80, la foule avait une relation étrange avec ses héros – à la réflexion, une relation aussi étrange qu’on pourrait s’y attendre – avec Connors, McEnroe, Navratilova et Graf qui n’étaient pas correctement appréciés jusqu’à ce qu’ils commencent à perdre. Qu’est-ce qui pourrait être moins cool – moins Wimbledon – que d’affronter tous les arrivants avec attitude, personnalité et style ?
Il y a plus – et moins – à cela avec Djokovic, mais c’est néanmoins là qu’intervient Matteo Berrettini. Un courtisan naturel, il est mentalement monstrueux, a donné beaucoup quand les deux ont parcouru la distance à Paris, et a un service en coup droit. -deux qui enfreignent la Convention de Genève. Si quelqu’un peut arrêter l’imparable, il le peut.
Alors peut-être qu’aujourd’hui est gagnant/gagnant pour Djokovic : s’il gagne, il gagne, mais sinon, une défaite en larmes frappera un sillon qui pourrait enfin l’établir comme un gentil garçon. Cela va être intense; bienvenue à Wimbledon jour 13 !
Jouer: 14h BST