Nathan Salsburg : Revue des Psaumes | L’album folk du mois de Jude Rogers

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Psalms fait partie d’un projet personnel en cours pour Nathan Salsburg, un musicien et archiviste basé au cœur du Kentucky. Le jour, il dirige les archives gargantuesques d’Alan Lomax, qui hébergent les enregistrements, transcriptions et films en accès libre du folkloriste du XXe siècle. En dehors du travail, c’est un guitariste intuitif et adroit avec un penchant expérimental. Ses deux albums de 2020 – Landwerk Nos 1 et 2 – étaient de superbes collages sonores, moulant des drones en décomposition en échantillons de 78, dont beaucoup de musique klezmer et yiddish.

Psalms poursuit le désir de Salsburg d’avoir un « engagement rigoureux et créatif » avec son identité juive. Pour ce projet, il s’est délibérément tourné vers le Tehilim (le livre des psaumes) au hasard pour trouver des passages qui lui parlaient émotionnellement et rythmiquement, puis a créé de nouvelles mélodies pour l’aider à articuler ces moments éclairs. Cet album qui en résulte serpente un chemin luxuriant et langoureux entre le passé et le présent, les arrangements rappelant des artistes du début des années 2000 tels que Iron and Wine, sans jamais se sentir trop mûrs. La clarinette, les cuivres et le dobro offrent des moments de texture plus simple contre le fingerpicking complexe de Salsburg, parsemé des ondulations fantomatiques de Bert Jansch et John Renbourn.

Les morceaux sont chantés en anglais et en hébreu par Salsburg et ses amis, les sons de flûte assourdis de la chanteuse israélienne Noa Babayof étant particulièrement beaux (la partenaire de Salsburg, Joan Shelley, et ses amis Will Oldham et James Elkington font également partie d’un groupe d’accompagnement plus subtil). La voix de Salsburg est moins polie, ce qui d’abord choque, mais plus de temps avec ce disque révèle un homme ordinaire doucement honnête, essayant d’explorer des aspects profonds de qui il est. C’est un processus émouvant d’être témoin.

Sortie aussi ce mois-ci

Iorram (Reveal Records) est Aidan O’Rourkebande originale du premier documentaire jamais réalisé entièrement en gaélique écossais, sur les communautés de pêcheurs des Hébrides extérieures. Plein de texture ambiante et d’émotion, plus de beauté se révèle à chaque écoute, des enregistrements d’archives gaéliques du milieu du 20e siècle tourbillonnant autour d’harmoniums, de violons, de saxophones, de petites flûtes et de chanteurs dont Lizabett Russo. Kathryn Locke avec Chodompa Music‘s LA (auto-édité) est espiègle et contagieux, le violoncelliste expérimental rassemblant des traditions irlandaises et écossaises, de l’improvisation libre et des passages qui rendent hommage aux danses folkloriques d’Europe de l’Est dans un début saisissant. Tom Coll de Goitse A Thaisce de Fontaines DC: A Compilation of Irish Music – Volume One (Skinty), est également recommandé: une anthologie passionnée de musique qu’il a aimée toute sa vie et de ses favoris contemporains, nous transportant du Bothy Band à Lisa O’ Neill.

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