Revue de médecine – Domhnall Gleeson désespère dans les limbes institutionnels absurdes

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Eepuis le vol au-dessus d’un nid de coucou, nous aimons imaginer que le personnel qui dirige une institution pourrait être plus fou que ceux dont il a la charge. C’est certainement le cas de la première d’Enda Walsh, qui donne le coup d’envoi au programme théâtral du festival international d’Édimbourg en collaboration avec Landmark et le festival international des arts de Galway. Flamboyant, drôle et surréaliste – jusqu’à un costume de homard à la Dalí – Medicine se déroule dans un hôpital qui maintient ses patients dans un vide perpétuel dans lequel ils ne sont jamais diagnostiqués de manière satisfaisante et donc jamais guéris.

Craie et fromage… Clare Barrett et Aoife Duffin dans le rôle des Marys. Photographie : Jessica Shurte

Le pauvre protagoniste dans cette position est John Kane, dont la session annuelle de thérapie par le théâtre est sa grande chance de donner un sens à ses souvenirs de négligence parentale et d’intimidation pendant l’enfance. Il est superbement joué par Domhnall Gleeson, qui accepte à la fois passivement son confinement et au bord des larmes devant l’horreur inexprimable de tout cela. Résigné à une vie en pyjama de coton, il ne peut pas comprendre comment un jour aussi important pour lui pourrait être juste un autre jour de travail pour les thérapeutes.

Et quels thérapeutes ! Dans des œuvres telles que The Walworth Farce et Ballyturk, Walsh s’est délecté de la théâtralité accrue des pièces de théâtre. Dans le cas de Medicine, interprété sur un plateau de Jamie Vartan qui ressemble à une salle de gym à la suite d’une fête du personnel, il met en scène deux acteurs de théâtre musical appelés Mary dont le travail consiste à dramatiser l’histoire de la vie de Kane comme s’il s’agissait d’un Occident Fin du spectacle. Plutôt que d’utiliser les techniques du théâtre comme une forme de conseil, ces deux-là veulent une production à grande échelle.

Au bord des larmes… Gleeson dans le rôle de John Kane.

Au début, la blague parle de l’indulgence d’acteur de Mary de Clare Barrett, la faisant l’éloge d’une Aoife Duffin souple comme l’autre Mary, dans un drôle d’appariement craie et fromage. Mais au fur et à mesure que la pièce avance, la comédie absurde cède la place à un sombre désespoir. Le premier montage méprisant de l’histoire de Kane par Mary, comme s’il était un dramaturge de second ordre et non un être humain, en vient à représenter une indifférence institutionnelle à son sort.

Le jeu de batterie free jazz interprété en direct par Sean Carpio s’intensifie du décoratif à l’apocalyptique alors que Gleeson est laissé en plan, plus perdu et désorienté que jamais.

La médecine est au Traverse, à Édimbourg, jusqu’au 29 août ; Théâtre Black Box, festival international des arts de Galway, du 2 au 18 septembre ; et sur demande, du 20 au 26 septembre.

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