[ad_1]
CL’ouvrier du bâtiment Bill (Matt Damon) se rend de l’Oklahoma à Marseille pour rendre visite à sa fille dans la vingtaine, Allison (Abigail Breslin), condamnée à cinq ans et neuf ans de prison pour le meurtre de sa petite amie. Son avocat considère que l’affaire est close, mais papa est convaincu de son innocence et prend donc les choses en main. (Cela vous semble familier ? Amanda Knox a critiqué la similitude du film avec sa propre expérience avec le système judiciaire européen. Pourtant, ce n’est pas vraiment un biopic, utilisant plutôt son histoire comme un incident incendiaire.
Réalisé par Tom McCarthy, lauréat d’un Oscar (Projecteur), il s’agit d’une étude de personnage réfléchie et noueuse, bien que nichée dans un thriller d’action raffiné et moins intéressant. Ceux qui attendent Damon – pratiquement incognito sous une barbe débraillée et un chapeau de camionneur – à Jason Bourne, sa petite fille sortie de prison seront surpris de voir Bill passer la majeure partie du film doucement Manger-Priez-Aimer autour de la plus vieille ville de France avec son bienfaiteur voisine devenue traductrice non officielle, Virginie (Appelez mon agent ! Camille Cottin, son personnage comique intransigeant troqué pour un toucher plus doux).
Papa célibataire et merde autoproclamé, Bill se voit également offrir une seconde chance de paternité avec l’adorable fillette de neuf ans de Virginie, Maya (Lilou Siauvaud). À travers ces relations, le film tente, parfois de manière un peu condescendante, de briser le binaire de l’européen gauchiste bohème contre l’américain craignant Dieu. Il s’avère que Bill n’a pas voté pour Trump. McCarthy insiste sur le fait que les individus sont plus complexes.
[ad_2]