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La cinéaste new-yorkaise Sophia Loren Heriveaux a sorti un film intéressant comparant les vies artistiques de Jean Dubuffet et Jean-Michel Basquiat. Produit par Goldfin Films et en partenariat avec le Barbican Centre, Brut, ma beauté offre un regard fascinant sur deux artistes séparés par près de 60 ans, mais qui possèdent une esthétique, des influences et une philosophie étonnamment similaires envers la société et la vie.
Comme le film le montre plus en détail, aucun des deux n’avait une éducation artistique formelle et n’était également inspiré par des artistes autodidactes. Les deux avaient une approche similaire pour peindre leur travail, planant au-dessus de la toile alors qu’elle reposait sur le sol. Parmi leurs plus grandes similitudes, selon le film, se trouve l’idée que les deux artistes ont défié les traditions des peintures réalistes en capturant l’esprit de leurs sujets à travers leur esthétique brute et gestuelle.
Dans les années 1980, Basquiat demandait au fondateur de la Pace Gallery, Arne Glimcher, s’il pouvait être présent lors de l’installation de l’œuvre de Dubuffet. Certains historiens de l’art pensent que les lignes d’horizon montantes dans certaines des œuvres ultérieures de Basquiat ont été inspirées par ces visites, comme le paysage de l’artiste français (paysage), 1950-59.
Le public ne sait pas si les deux se sont réellement rencontrés, mais la rencontre la plus proche des deux physiquement a peut-être eu lieu en 1983, lorsqu’ils ont tous deux exposé lors d’une exposition collective intitulée « Expressive Painting After Picasso » à la Fondation Beyeler de Bâle. Peu importe s’ils se sont déjà rencontrés ou s’ils ont été influencés l’un par l’autre, ils partagent inévitablement une relation symbiotique dans le canon de l’histoire de l’art.
Autre actualité artistique, le MoMA New York présente une fascinante rétrospective sur le grand Alexander Calder.
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