Tour d’horizon de la danse marginale et du cirque d’Édimbourg – trampoline nu et alt-twerk

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Wattacher une danse enregistrée sur votre ordinateur portable à la maison ne pourrait pas être plus éloigné de l’expérience marginale d’Édimbourg : le buzz dans les rues, la surcharge de spectacles, les lieux étranges et les expériences extérieures. Mais il y a encore beaucoup de choses du côté numérique. Vous pouvez obtenir votre dose, disons, de cirque expérimental nu, dans O’DD de Race Horse Company par exemple. Ce n’est pas entièrement nu, devrais-je dire : plus tard dans le solo, le corps de Rauli Dahlberg enveloppé dans du film alimentaire, se retournant sur un trampoline est plutôt envoûtant.

Il y a plus de trampolines dans un quatuor méditatif Ground Unplugged; quatre danseurs sur trampettes enfermés dans un rebond synchronisé. Ou il y a Touchdown, une conférence mi-danse, mi-physique de Taïwan, dans laquelle Cheng Hao combine une discussion sur la nature imprévisible et imprévisible des électrons avec des réflexions insomniaques sur le sens de la vie, tout en se détachant apparemment du plafond.

La chorégraphe Mele Broomes, basée à Glasgow, met une note sur ses vidéos – « mieux visionnées dans une pièce sombre » – pour encourager la bonne ambiance. Elle veut vous aspirer dans son monde, où caméra, son, lumière, mouvement et design sont tous chorégraphiés avec soin, l’atmosphère se faisant lentement. Son film Grin s’ouvre sur ce qui ressemble aux lumières scintillantes d’un paysage urbain d’Édimbourg, mais ce qui serait le siège d’Arthur s’avère être les jambes du danseur sur le sol, se dénouant lentement, vêtues de glands de guirlandes comme un futur disco Big Bird.

Broomes est une artiste fascinante et intelligente, qui explore et élève souvent la vie et la culture des Noirs (un deuxième film, Wrapped Up in This, présente directement les voix et les expériences des femmes noires). Dans Grin, les danseurs Divine Tasinda et Kemono L Riot détournent des éléments de la danse africaine et caribéenne, souvent considérés comme hypersexualisés. Ici, Tasinda est allongée sur le côté, la tête appuyée sur la main, le visage ennuyé, les fesses rebondissant dans un twerk rapide; ou elle se fracture et se déconstruit, ou absorbe les mouvements dans sa propre présence captivante.

Pour une expérience théâtrale plus standard, la compagnie Carl Knif d’Helsinki propose Fugue in Two Colors, dans le cadre de la saison From Start to Finnish. C’est enregistré sur scène, le public en vue, et c’est une danse contemporaine de qualité assez simple, avec des rebondissements inattendus. Situé sur certains des préludes et fugues de Chostakovitch, il prend le lien entre la musique et la danse comme point de départ ; pour la plupart, cette relation semble désintéressée, avec peu de points communs entre le piano intense et sombre et l’ardoise vierge de la danse et ses rythmes vacillants. La chorégraphie elle-même, cependant, est entièrement relationnelle : des groupes de corps déterminent comment ils se réorganisent en réponse les uns aux autres, qu’il s’agisse d’un comportement de flocage, d’imitation ou de marquage mutuel comme des adversaires méfiants, ou de couplage sympathique dans des duos convaincants.

Une autre grande vitrine internationale, du Québec, apporte beaucoup de cirque. Deux spectacles de Flip Fabrique, Six Degrees et Blizzard sont théâtraux et comiques, créant des mondes et des scénarios fantaisistes dans lesquels insérer leurs compétences expertes en hula hoop, wire walking, cyr wheel, acrobaties et autres. Un autre grand nom, les 7 doigts, propose un film, Out of Order, qui donne plus de sensation terreuse, vintage, chapiteau, plein de monstres fantastiques et d’excentriques (un chapiteau vide, c’est-à-dire être un film de Covid-times ). Les interprètes nous transportent dans un terrain de jeu après la tombée de la nuit, avec les hauts et les bas émotionnels d’une soirée enivrée. Pour tout ce qu’il a été fait en temps d’isolement, c’est un spectacle avec une vraie sensation de festival.

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