Avis sur Sophia – l’histoire en chair et en os de la première femme médecin d’Écosse

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Sophia est l’histoire de la première femme médecin d’Écosse et de sa campagne pionnière contre un établissement médical hostile entièrement masculin. Il n’attire pas seulement notre regard sur des histoires de femmes oubliées, mais interroge le processus biographique lui-même : comment une vie est présentée sur papier, qui la présente, ce qui est inclus et ce qui est laissé de côté.

La dramaturge Frances Poet mêle habilement les batailles révolutionnaires de Sophia Jex-Blake à l’histoire de sa biographie « officielle » dans cette pièce audio, qui fait partie de la série Sound Stage du théâtre Pitlochry Festival et du théâtre Royal Lyceum d’Édimbourg.

Sophia Jex-Blake en tant que jeune femme. Photographie : Alamy

La nature exacte de la relation entre Jex-Blake (Madeleine Worrall) et sa biographe, Margaret Todd (Fletcher Mathers), est l’une des surprises de cette pièce ; le livre est le dispositif de cadrage qui nous ramène à la fin des années 1800 et à l’activisme implacable de Jex-Blake.

De temps en temps, la pièce exprime son message à haute voix : « Combien de femmes extraordinaires ont vécu à travers l’histoire – guérisseuses, pionnières – mais leurs histoires n’ont pas été racontées, alors chaque génération de femmes a été forcée de prouver sa valeur ? » Ces moments peuvent sembler lourds, mais ils ne dérangent pas et font certainement valoir des points valables.

Réalisée par Janys Chambers, la pièce reflète initialement le ton de la biographie de Todd, qui capture les réalisations de Jex-Blake à travers un enregistrement fidèle des protestations et des discours, des dates et des faits. Ceux-ci traduisent le dynamisme et la détermination de Jex-Blake, mais sa vie personnelle manque, selon l’amante de Sophia, Ursula DuPre (Natalie Grady), qui demande : « Où est la vraie Sophia de chair et de sang ?

Peu à peu, nous commençons à voir ce côté d’elle. Worrall fournit une voix intrépide, articulée et têtue, jamais stridente. Sa relation avec DuPre est tendrement dépeinte ainsi que son amitié parfois sniper avec sa colocataire Edith Pechey (Clare Perkins).

Jex-Blake et son cercle brisent les frontières spécifiquement au sein des établissements médicaux écossais; le médecin et chirurgien Elizabeth Garrett Anderson est mentionné en termes moins qu’hagiographiques, devenant le sujet d’un débat sur la question de savoir si elle a ouvert la porte à toutes les femmes ou simplement s’être laissée entrer. Il existe également des désaccords entre les personnages sur l’activisme – comment ouvrir la voie pour les générations futures et combien de sacrifices personnels sont nécessaires pour la cause. « Nous sommes des pionniers – nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de l’amour », dit Jex-Blake, faisant référence au confort de la vie conjugale, bien qu’elle trouve quand même l’amour.

Une autre discussion porte sur la façon dont la profession médicale ne comprend pas pleinement les maladies des femmes ou n’écoute pas aussi attentivement les patientes. C’est un préjugé sexiste qui résonne encore aujourd’hui.

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