Les candidats présidentiels d’extrême gauche et d’extrême droite se rencontrent dans un « combat de coqs » à la télévision française

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Deux hommes; deux visions complètement différentes de la France.

Dans un débat qui a duré plus de deux heures, le candidat d’extrême gauche à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon et l’extrême droite Éric Zemmour, attendu comme candidat à la présidentielle, se sont affrontés jeudi soir en prime time à la télévision.

L’affrontement très médiatisé comportait des mentions de goulags, de Mao, de Staline, de pizzas et de couscous dans un slugging verbal que Mélenchon avait dit qu’il espérait ne pas être « un combat de coqs ». En fin de compte, ça l’était.

Mélenchon, le leader de La France Insoumise (Unbowed France) vantait les mérites de ce qu’il appelait « créolisation», qu’il a décrit comme l’idée selon laquelle « les êtres humains se rassemblent et créent quelque chose en commun ».

Zemmour, essayiste politique, écrivain et expert de la télévision, a martelé ses thèmes de marque : l’immigration, l’opposition à l’islam, la théorie ethno-nationaliste du grand remplacement et un projet d’interdiction des prénoms « non français ».

L’islam est « incompatible » avec la devise de la République « liberté, égalité, fraternité », a déclaré Zemmour. Les Français « se sentent colonisés… et ont une peur existentielle de disparaître ». L’anarchie dans le pays était « un djihad… une guerre menée contre nous, une guerre des civilisations, une guerre de pillage, une guerre de vol, une guerre de viol et une guerre de meurtre », a ajouté l’écrivain politique.

Mélenchon a accusé Zemmour d’avoir une « vision rabougrie de la France » et d’être « un danger pour notre pays ». « Nous sommes nombreux et nous ne vous laisserons pas chasser les musulmans, monsieur Zemmour », a-t-il déclaré. « Vous êtes raciste et vous avez été condamné en tant que tel. »

« Tu n’as pas honte ? » Il a demandé.

« Non, pas tous », a répondu Zemmour.

Zemmour a déclaré qu’il limiterait les prestations de sécurité sociale, Mélenchon a déclaré qu’il les augmenterait « y compris pour les familles étrangères » et augmenterait le salaire minimum pour faire bonne mesure.

Mélenchon a déclaré qu’il était plus intéressé par la crise environnementale et climatique et qu’il abandonnerait le nucléaire. « La vie m’a appris que c’est dangereux », a-t-il déclaré. Zemmour a répondu que la production nucléaire de la France qui fournit 75 % de l’électricité du pays était à saluer. « Il veut sauver la planète, je veux juste sauver la France », a-t-il déclaré.

Et ainsi ça a continué. L’un des rares sujets sur lesquels tous deux se sont mis d’accord était le retrait de la France de l’Otan. Cela, et le fait qu’ils n’allaient pas être rappelés à l’ordre par les journalistes de télévision essayant de maintenir le débat sur la bonne voie. Le débat a été un succès pour BFMTV, qui a enregistré 3,8 millions de téléspectateurs pour le débat.

Le Marocain d’origine Mélenchon, qui s’est présenté à l’élection présidentielle de 2012 et à nouveau en 2017 lorsqu’il s’est classé quatrième honorable au premier tour contre un field de 11 candidats, a déjà annoncé qu’il se représenterait en avril prochain.

Zemmour, né en France dans une famille judéo-algérienne de nationalité française venue en France pendant la guerre d’Algérie, n’a pas encore officiellement déclaré sa candidature, mais des partisans ont déjà commencé à solliciter les maires du pays pour les 500 signatures nécessaires pour se présenter. S’il le fait, il se retrouvera dans le même bassin d’électeurs que la candidate d’extrême droite du Rassemblement national, Marine Le Pen.

Les sondages d’opinion suggèrent qu’aucun des deux hommes ne récupérera les clés de l’Élysée au printemps prochain. Actuellement, le résultat le plus attendu est un second tour Macron-Le Pen comme en 2017. Pourtant, sept mois, c’est une éternité dans la politique française.

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