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Les pénuries de main-d’œuvre sont les plus fréquentes au Nebraska et les moins fréquentes à Hawaï, selon un premier rapport du département du Travail publié vendredi alors que les employeurs des États-Unis luttent pour pourvoir les postes vacants.
En août, alors que 8,4 millions d’Américains étaient au chômage, il y avait 10,4 millions d’offres d’emploi, selon les données du Bureau of Labor Statistics. Cela équivaut à près d’une offre d’emploi pour chaque personne au chômage.
Mais le nouveau rapport du bureau sur les ouvertures d’emploi et la rotation de la main-d’œuvre au niveau de l’État a montré que quelque 22 400 Nebraskains étaient au chômage en août, alors qu’il y avait 66 000 offres d’emploi. Cela se traduit par un ratio de trois offres d’emploi pour chaque chômeur du Nebraskan, ce qui signifie la plus grande pénurie de main-d’œuvre parmi tous les États.
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C’est principalement un produit des taux de chômage record de l’État, a déclaré Bryan Slone, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Nebraska, un groupe commercial.
« « Les gens ont pu continuer à travailler sous protection sanitaire plutôt que d’être simplement renvoyés chez eux. »«
« Nous sommes entrés dans la pandémie avec de faibles taux de chômage, et même pendant la pandémie, nous avons eu certains des taux de chômage les plus bas du pays », a-t-il déclaré. Contrairement aux gouverneurs de nombreux États, le gouverneur du Nebraska Pete Ricketts, un républicain, n’a pas émis d’ordonnance de séjour à domicile.
Cela signifiait que moins de travailleurs « ont été déplacés pendant la pandémie », a déclaré Slone à Oxtero. « Les gens ont pu continuer à travailler dans le cadre de mesures de protection sanitaire plutôt que d’être simplement renvoyés chez eux. »
« Quelque 22 400 habitants du Nebraska étaient au chômage en août, alors qu’il y avait 66 000 offres d’emploi. Cela se traduit par un ratio de trois offres d’emploi pour chaque chômeur.«
En revanche, Hawaï, la Californie, le Connecticut, New York et l’Illinois affichaient les plus faibles ratios d’offres d’emploi par rapport aux chômeurs, oscillant tous autour de 0,13. Cela signifie qu’il y a une pénurie d’offres d’emploi dans ces États, par opposition aux travailleurs.
Les gouverneurs des cinq États ont émis des ordonnances de séjour à domicile pendant la pandémie. Ils n’ont pas non plus empêché les résidents sans emploi de percevoir des allocations de chômage améliorées avant leur expiration début septembre.
Bien que « la relation soit importante », elle n’est probablement pas « causale dans le sens où le maintien des allocations de chômage est la raison pour laquelle ces États ont des ratios plus élevés », a déclaré Nick Bunker, économiste à la plateforme d’emploi en ligne Indeed, se référant à la le fait que ces cinq États n’ont pas mis fin prématurément aux allocations de chômage fédérales améliorées, comme l’ont fait 26 autres États.
« Ce lien est dû davantage à la composition de l’industrie de ces États », a déclaré Bunker. « Hawaï, par exemple, est très dépendante du tourisme. Ces industries ont été les plus durement touchées, vous pouvez donc comprendre pourquoi les décideurs politiques de ces États seraient moins disposés à supprimer le programme plus tôt. »
Le Kentucky a le taux d’abandon le plus élevé de tous les États
Le rapport publié vendredi a également révélé que la tendance à la « grande démission » est la plus répandue dans le Kentucky, où le taux de démission d’emplois était de 4,5 % en août. Le taux national de cessation d’emploi ce mois-ci a atteint un record de 2,9 %.
« Le défi de la main-d’œuvre que nous constatons à l’échelle nationale est généralement pire dans le Kentucky que partout ailleurs », a déclaré Charles Aull, analyste principal des politiques à la Chambre de commerce du Kentucky, un groupe commercial.
« « Nous avons un problème de main-d’œuvre très, très grave ici dans le Kentucky. »«
En septembre, le Kentucky avait le troisième taux de participation au marché du travail le plus bas, 56,5%. À l’échelle nationale, le taux de participation au marché du travail est de 61,6 %, selon le rapport sur l’emploi de septembre.
« Nous avons un problème de main-d’œuvre très, très grave ici dans le Kentucky », a déclaré Aull à Oxtero. Dans le même temps, l’État avait le taux d’offres d’emploi le plus élevé, 8,2 %. Le taux national d’ouverture d’emploi est de 6,6 %.
Puisqu’il y avait 167 000 offres d’emploi en août et 85 000 personnes étaient au chômage, a déclaré Aull, cela « incite naturellement les gens à quitter leur emploi pour prendre d’autres emplois et se déplacer beaucoup ».
« La tendance à la « grande démission » est la plus répandue dans le Kentucky, où le taux de démission d’emplois était de 4,5 % en août.«
En plus de cela, « la variante delta était particulièrement mauvaise dans le Kentucky – inévitablement, cela a probablement conduit à un certain degré d’abandon », a déclaré Aull.
À l’échelle nationale, « une réforme de l’immigration bipartite qui permet l’immigration légale » est cruciale, a déclaré Slone. « Tant que cela ne sera pas fait, il sera vraiment difficile de résoudre la pénurie de main-d’œuvre. »
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