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UNEs Helado Negro, Roberto Carlos Lange de Brooklyn-via-Florida a passé plus d’une décennie à peaufiner un son expansif quelque part entre synth-folk et pop alternative. Avec des chansons en anglais, espagnol et parfois les deux, l’Équatorien-américain fusionne une instrumentation acoustique et électronique profondément et délicatement texturée avec un lyrisme intime et un falsetto délicieusement sucré. Qu’il chante pour interroger sa propre identité ou simplement pour peindre une image de la vie dans tous ses volumes vivants, il semble toujours dénicher la beauté, aussi profonde soit-elle enfouie.
Intitulé d’après une expression de Laraaji, un artiste méditatif du nouvel âge qu’il admire, le nouvel album Far In voit Lange à son plus nébuleux, emmenant son son cosmique dans les constellations à l’intérieur. Pour chaque morceau comme Gemini et Leo, le premier single festif teinté de funk adressé à son partenaire, ou Telescope, une lettre regrettable à sa mère s’excusant de ne pas avoir appelé assez, il y a des chansons comme Aureole et Outside the Outside qui font écho à des demi-moments et souvenirs obscurcis. L’amour est le fil conducteur : l’amour pour les gens, pour les êtres chers ; pour des endroits, tels que le désert entourant Marfa, au Texas, où il s’est retrouvé à vivre pendant le verrouillage; pour des époques, telles que la séquence nostalgique des années 80 qui traverse les lignes de basse irrésistibles du disque.
Les compositions de Lange gonflent et rétrécissent tout comme les bouffonneries du samedi soir se transforment de manière transparente en dimanche matin somnolent. Ses synthés sont omniprésents mais se sentent utilisés avec parcimonie, colorés par des arrangements de cordes à couper le souffle, une batterie légère et ludique, des casseroles en acier, un saxophone, un vibraphone et sa propre voix enivrante. Le point culminant est une collection de chansons doucement chatoyantes qui demandent à être jouées fort.
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