Ahir Shah: Dress review – rit de la vie en lock-out

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« UNE chronique de tout ce qui m’est arrivé au cours des 18 derniers mois », c’est ainsi qu’Ahir Shah présente sa nouvelle émission, Dress. Il commence avec le double nominé au prix de la comédie d’Édimbourg au sommet du monde en janvier 2020, et retrace son parcours – un comique recherché soudainement sans emploi, un célibataire nouvellement assigné à résidence avec sa nouvelle petite amie – à travers le coronavirus ère. C’est l’un des premiers spectacles que j’ai vus pour mettre l’accent sur l’expérience de verrouillage, et vient avec le mélange habituel de philosophie, d’introspection et de rire sombre de Shah face à un monde cruel.

S’il n’est pas aussi percutant que Dots de 2019, c’est parce que la réflexion est moins profonde et moins intégrée à la série. Il y a une succession d’observations socio-satiriques accrocheuses – comme celle sur le fait de vouloir être assez riche pour avoir vraiment des enfants de gauche – mais ils sont détachés du récit plus large. Les leçons que Shah tire de la vie à travers Covid-19 sont banales en comparaison – un danger qu’il identifie en haut de l’émission.

Il y a aussi une incertitude de ton ici – un risque professionnel pour un comique qui s’investit tellement dans son travail. Sa voix est suramplifiée, mais cela n’aide pas que Shah pousse si fort contre le matériau. Les références à sa dépression (le sujet des émissions précédentes) sont abandonnées un peu maladroitement. Une anecdote sur la rencontre de son père en confinement aboutit à une conclusion étonnamment tendre – qui est ensuite minée par une punchline cynique et inutile.

Bien mieux quand il laisse l’honnêteté émotionnelle parler d’elle-même, comme avec une section finale qui examine le nouvel amour à travers le prisme de la Bhagavad Gita. Il y a aussi une jolie blague à propos de son plaisir dans son nouveau rôle de mari au foyer, faisant de la soupe pendant que la peste fait rage à l’extérieur. Sur des pistes parallèles à ce récit national, des décors combatifs abattent le capitalisme réveillé et – un élément remarquable, celui-ci – font du foin avec les sensibilités autour de l’histoire d’origine contestée de Covid-19. Il y a du matériel fracassant ici, en train de fusionner, je suppose, en un spectacle efficace.

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