Révélé : seulement 7 % des victimes de la traite sont autorisées à rester au Royaume-Uni

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Selon de nouvelles données divulguées au Guardian, seulement 7 % des victimes confirmées de la traite en provenance de l’étranger ont obtenu l’autorisation de rester au cours des cinq dernières années.

Les données du ministère de l’Intérieur montrent que 447 des 6 066 victimes confirmées de la traite qui ont demandé un congé entre avril 2016 et juin 2021 l’ont obtenu – 7 %.

Pendant ce temps, 4 695 victimes confirmées de la traite ont vu leur demande d’autorisation de rester au Royaume-Uni rejetée, selon la réponse à une demande de réponse à la liberté d’information du Scottish Refugee Council (SRC). Dans les autres cas, une décision est toujours en instance.

Le gouvernement s’est engagé à plusieurs reprises à protéger les victimes de la traite. Mais des organisations caritatives ont documenté que certaines des personnes renvoyées du Royaume-Uni et retournées dans leur pays d’origine sont retombées entre les mains de leurs trafiquants ou ont été susceptibles d’être récupérées par de nouveaux trafiquants.

Un jugement historique de la Haute Cour en octobre 2021 a déclaré que toutes les victimes confirmées de la traite devraient être autorisées à rester au Royaume-Uni. Ahmed Aydeed de Duncan Lewis Solicitors, l’avocat qui a porté l’affaire devant la Haute Cour, s’est dit préoccupé par les nouvelles données sur le trafic. « Les victimes de la traite subissent une perte profonde de leur sentiment de sûreté et de sécurité. Un environnement fiable et sûr est une condition préalable à la récupération. En refusant, en masse, semble-t-il, de laisser rester aux victimes, le ministre de l’Intérieur traumatise à nouveau les survivants et les expose à un nouveau trafic.

La SRC a également obtenu des données sur la liberté d’information qui révèlent que le retard dans le traitement des demandes d’asile a atteint le chiffre le plus élevé depuis deux décennies avec 83 733 personnes en attente d’une première décision sur une demande d’asile et 56 520 d’entre elles – dont 3 796 Afghans – en attente de plus. plus de six mois pour une première décision.

La SRC affirme que les données récemment publiées sont la preuve d’un système qui fait défaut aux demandeurs d’asile et aux victimes de la traite. Ils ont partagé les données avant la deuxième lecture du projet de loi sur la nationalité et les frontières à la Chambre des Lords mercredi. Les militants de la SRC ont exhorté les Lords à voter contre le projet de loi controversé qui propose de « délocaliser » les demandeurs d’asile vers des pays tiers pendant que leurs demandes sont traitées et d’imposer des sanctions pénales aux demandeurs d’asile qui traversent la Manche dans de petits bateaux pour demander l’asile au Royaume-Uni.

Le nouveau projet de loi propose également de restreindre les motifs de permission discrétionnaire de rester pour les survivants de la traite, ce qui a fait craindre aux militants anti-traite que très peu de survivants de l’esclavage moderne soient autorisés à rester au Royaume-Uni.

Graham O’Neil de la SRC a déclaré : « Il y a une véritable crise dans le système de décision d’asile chroniquement lent qui les attend. Il piège les femmes, les hommes et les enfants dans les limbes de la pauvreté imposés par l’État pendant des années. C’est même lorsqu’ils viennent de pays à forte reconnaissance de réfugiés comme l’Afghanistan, la Syrie et l’Iran. Nous exhortons les Lords à démanteler le projet de loi et au gouvernement de le supprimer et d’investir dans des décisions plus rapides et meilleures en matière d’asile.

Un porte-parole du ministère de l’Intérieur a déclaré : « Une proportion importante des demandes d’asile au cours de l’année dernière aurait dû être déposée dans un premier pays sûr, plutôt que des personnes risquant leur vie en effectuant des traversées dangereuses, facilitées par des passeurs.

« Ceci, ainsi qu’une augmentation globale des demandes, a conduit à des demandes d’asile plus longues à résoudre et a réduit notre capacité à concentrer les ressources sur ceux qui viennent au Royaume-Uni par des voies sûres et légales et ont véritablement besoin de notre protection.

« Le gouvernement s’est engagé à lutter contre l’esclavage moderne et à apporter soutien et protection aux victimes de ce crime odieux. Le projet de loi sur la nationalité et les frontières ira plus loin que jamais en inscrivant dans la loi les droits des victimes de l’esclavage moderne, notamment en accordant une autorisation de séjour temporaire aux victimes.

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