Revue Fatal Attraction – le thriller sur scène est une affaire à oublier

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Lenfermez vos lapins ! Le thriller de 1987 qui a inspiré l’expression «chaudière de lapin» – pour décrire un amant psychotiquement collant – est de retour. Fatal Attraction a exploité la terreur de la promiscuité sexuelle dans l’ombre du sida, ainsi que l’idéalisation de la famille nucléaire à l’époque de Reagan. Le public du cinéma a hué la femme vengeresse rejetée par son amant marié. L’accent a-t-il changé maintenant que l’éclairage au gaz, le privilège des hommes blancs et #MeToo sont entrés dans le lexique ?

Le scénario de James Dearden, qui a également écrit le film, donne au mari errant Dan Gallagher (Oliver Farnworth) des privilèges de narration (« Vous pensez que je suis fou ? Vous auriez raison ! ») mais peu de lueurs de connaissance de soi. Plus de modulation de Farnworth aurait été bien. Annonçant sombrement qu’il avait tout eu une fois, il semble à peine moins maussade lors de flashbacks vers des jours plus heureux.

Kym Marsh dans le rôle d’Alex, qui se coupe les poignets puis traque Dan et sa famille, fait preuve de retenue en ne le vampant pas immédiatement. Mais la pièce la rend encore fadement monstrueuse ; un effet digne d’Attack of the 50 Foot Woman l’imagine planer sur Manhattan via un écran vidéo. Raconter l’histoire du point de vue d’Alex aurait pu réorienter le matériel pour mieux s’adapter à l’époque. Il ne sert à rien d’incorporer les téléphones portables, le feng shui et les coups de poing de Covid si l’attitude sent encore les années 1980.

« Diabolique »… John Macaulay et Oliver Farnworth dans Fatal Attraction, Theatre Royal, Brighton. Photographie : Tristram Kenton/The Guardian

Une différence radicale est la fin, qui s’en tient au brouillon original pessimiste de Dearden qui n’a jamais atteint le montage final du film. D’autres scènes racontent ce qui ne peut pas être montré (« L’acide sulfurique ! La voiture est complètement foutue ! ») ou dévalorisent ce qui peut l’être. Pas de tâtonnements dans l’ascenseur, pas de sexe dans le lavabo. Il n’y a pas assez de chaleur sur scène pour faire griller un lapin, et encore moins en faire bouillir un.

John Macaulay en tant que copain de Dan, Jimmy, a une scène diabolique. Après qu’Alex ait révélé qu’elle était enceinte, il offre à son ami une prise joyeuse digne de George Costanza de Seinfeld : « C’est le début. Elle pourrait perdre le bébé ! Tout est cependant éclipsé par la mort de Bugs. À l’écran, nous n’avons vu que les conséquences choquantes. Sur scène, Alex hisse la casserole sur la cuisinière, monte le gaz, puis s’éloigne avec un sourire malicieux. C’est une entreprise tellement tranquille qu’il semble grossier de ne pas ajouter d’assaisonnement.

  • Fatal Attraction est au Theatre Royal, Brighton, jusqu’au 22 janvier puis en tournée.

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