Critique de Tom Fool – l’argent mord dans un drame familial profondément ressenti

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Ochapeau des performances silencieuses et éclatées. Commençant comme un portrait léger d’une charmante famille, cette pièce de 1978 se transforme en une étude de caractère profondément ressentie de trois individus tirant malheureusement dans des directions différentes. Écrit par le dramaturge allemand Franz Xaver Kroetz et traduit par Estella Schmid et Anthony Vivis, cette production de Tom Fool est une douce exploration de la façon dont l’argent se faufile dans les failles existantes de la vie quotidienne, ajoutant de la pression jusqu’à ce qu’elles se fissurent.

A la tête de la famille s’agace Otto, un mécanicien automobile incarné avec une élasticité remarquable par Michael Shaeffer, à la fois totalement fier et profondément malheureux en lui-même. Le supporter est l’imperturbable Martha d’Anna Francolini, désireuse de trouver une vie au-delà des tâches ménagères et des ordres. Se prélasser autour d’eux est leur fils Ludwig (Jonah Rzeskiewicz), désespéré de forger son propre chemin.

Élasticité remarquable… Michael Shaeffer dans Tom Fool au théâtre Orange Tree. Photographie : Richard Davenport

Kroetz écrit magnifiquement les soubresauts de la vie quotidienne dans cette famille, alors que les jours sont déraillés par les choses ordinaires qui nous inquiètent. Ces fragments commencent clairsemés et comiques, mais prennent du poids au fur et à mesure, le travail et la valeur devenant inextricablement liés.

Des conversations sur l’argent traversent chaque sortie et dispute, chaque marque étant prise en compte. Les repas spéciaux sont gâchés par la peur d’être dupés par les serveurs, et quand ils regardent le mariage royal à la télévision, tout ce à quoi Otto peut penser, c’est combien cela coûte. La fierté est également un acteur clé, car Ludwig veut obtenir un emploi de maçon pour commencer à gagner son propre argent, mais Otto refuse de laisser son fils devenir « juste » un ouvrier comme lui ; il faut les voir monter dans le monde. Quand Otto fait rage et met la maison en désordre, Martha mesure les dégâts financiers.

La production de Diyan Zora est douce et tactile, chaque regard nerveux ajoutant à notre compréhension de la dynamique changeante de la famille. Sur un décor naturaliste imaginé par Zoë Hurwitz, avec canapé dépliant marron et ventilateur au plafond, le réalisme est interrompu par des flashs de titres de scène projetés. Ceux-ci ajoutent une autre touche d’humour à la comédie déjà pointue de leurs conversations.

Tom Fool est une réalisation astucieuse des limites de la classe, de l’insatisfaction et de l’échec à réaliser les rêves d’enfance. Mais alors que les personnages se concentrent de plus en plus sur la façon dont leur travail les définit dans ce monde capitaliste, Martha et Ludwig commencent à sortir des autres frontières qui les limitent. À la fois sombre et drôle, Zora a mis en scène une tendre représentation d’une famille finement dessinée qui lutte pour peser ce que vaut leur amour.

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