La Russie et les valeurs occidentales : comment l’Est a été perdu au profit de l’opportunisme capitaliste | Des lettres

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Les lecteurs devraient applaudir l’article d’Aditya Chakrabortty (Les valeurs occidentales ? Elles ont intronisé le monstre qui bombarde les Ukrainiens aujourd’hui, 17 mars). L’échec de l’Occident à soutenir les réformes et la défense de la réalité de Mikhaïl Gorbatchev a conduit à l’implosion cataclysmique de l’Union soviétique et a empêché les changements constitutionnels plus progressifs qui auraient assuré la stabilité.

Les États-Unis, soutenus par le gouvernement britannique, se sont précipités pour pousser la porte de la Russie et d’autres républiques soviétiques afin de permettre aux capitalistes de se régaler de l’économie russe, et en particulier de ses ressources naturelles, alors qu’il fallait une sorte de plan Marshall pour soutenir le rouble et d’aider au développement de la société civile.

Les conséquences de cet échec sont apparues dès 1990, lorsqu’on m’a demandé à Moscou de conseiller sur la création immédiate d’entreprises pour faire du foin pendant que le soleil brillait. C’était encore plus évident en 1996, lorsque les oligarques ont montré un grand mépris pour l’élection présidentielle qui se déroulait cette année-là. Ils m’ont dit que pour eux le résultat n’avait pas d’importance, telle était leur influence financière.

Cet opportunisme capitaliste a conduit à l’effondrement du rouble en 1998, provoquant encore plus de pauvreté parmi le peuple russe. Avec Boris Eltsine incapable de stabiliser le pays, ils cherchaient inévitablement un leader nationaliste fort. Vladimir Poutine était prêt dans les coulisses, et le reste est la triste histoire qui a culminé dans l’horreur ukrainienne d’aujourd’hui.

Il est vital que nous séparions Poutine et son régime du peuple russe, qui est à juste titre très fier de son héritage culturel. L’Occident doit comprendre et respecter cet héritage, et faire comprendre que notre future relation après Poutine peut être très différente.
Michel Meadowcroft
Leeds

Gordon Brown et John Major ont appelé à un tribunal de type Nuremberg pour juger Vladimir Poutine et ses associés pour crimes de guerre en Ukraine (19 mars). Les accusés ne comparaîtront pas volontairement devant un tel tribunal, et l’Occident n’a aucun moyen de les arrêter et de les contraindre à le faire, donc l’appel pourrait être rejeté comme futile. En fait, c’est pire que cela – c’est positivement contre-productif, puisque de telles arrestations ne pourraient avoir lieu qu’après la défaite et l’assujettissement de la Russie.

Cela permet à Poutine d’affirmer que ce sont là les véritables objectifs de la politique occidentale et que le soutien à l’Ukraine n’est que le moyen d’y parvenir. Un tel argument ralliera le soutien des Russes patriotes, même ceux qui s’inquiètent de la guerre.

L’appel à un tribunal est un autre exemple d’une politique occidentale avec ce qui pourrait nous sembler avoir des objectifs louables, mais sans prêter attention à la façon dont elle pourrait être comprise par l’autre partie.
Antoine Matthieu
Leicester

L’article d’Aditya Chakrabortty rappelle la sage réponse que Mahatma Gandhi aurait donnée à un journaliste lorsqu’on lui demandait ce qu’il pensait de la civilisation occidentale : « Je pense que ce serait une très bonne idée.
Tony sauvage
Galle, Sri Lanka

Beaucoup de vos articles ont marqué 2014 comme le début de la campagne criminelle de Poutine pour re-vassaliser l’Ukraine. Il convient de rappeler à vos lecteurs que le candidat présidentiel Viktor Iouchtchenko a été empoisonné à la dioxine en septembre 2004.
Oscar Clark
Londres

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