Revue LSO/Roth – premières vives, violentes et virtuoses

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François-Xavier Roth a dirigé le dernier concert de la série Futures du London Symphony Orchestra. Avec le lest de son programme fourni par les récits de deux des poèmes symphoniques de Richard Strauss – une interprétation racée de Till Eulenspiegel et une énervée, presque histrionique de Mort et Transfiguration, toutes deux livrées avec brio par le LSO – il y a eu trois premières , dont deux de compositeurs qui avaient auparavant fait partie du programme Panufnik de l’orchestre pour encourager les jeunes talents.

Le compositeur finlandais Joel Järventausta était membre du programme il y a à peine trois ans. Son Sunfall, inspiré d’une peinture vivante d’un coucher de soleil du XIXe siècle et du roman Blood Meridian de Cormac McCarthy, semblait un morceau d’écriture orchestrale exceptionnellement assuré. C’est un poème symphonique de 10 minutes, extrêmement concentré, dans lequel de violentes explosions de cuivres alternent avec des lignes instrumentales plus consolantes et des passages de stase difficiles.

Soliste assuré : Håkan Hardenberger (trompette) avec François-Xavier Roth. Photographie : Mark Allan

Francisco Coll est un ancien élève de Panufnik depuis les premiers jours du programme. La première britannique de son concerto pour violon de 2019, co-commandée par le LSO, avait été retardée par Covid. Écrit pour Patricia Kopatchinskaja et déjà disponible sur disque, il semblait aussi brillamment original joué en direct par elle que sur disque. Dans ses grandes lignes, il s’agit d’un concerto en trois mouvements dans la tradition virtuose, avec cadence et parfaitement adapté aux talents extravagants de Kopatchinskaja, mais c’est aussi une vitrine pour la virtuosité orchestrale en roue libre de Coll, son invention fourmillante et emmêlée, son oreille pour les sonorités vives, et références sournoises à la musique antérieure.

La troisième nouvelle œuvre était également une commande du LSO. Mais même avec Håken Hardenberger comme soliste typiquement assuré, le concerto pour trompette Night-Sky-Blue d’Helen Grime était malheureusement limité dans son écriture solo, qui semblait se focaliser sur quelques idées seulement. L’écriture orchestrale était beaucoup plus imaginative et l’oreille était souvent détournée de la trompette solo vers ce qui se passait ailleurs – pas vraiment idéal dans un concerto.

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