Des milliers de mafieux italiens opérant en Australie, selon la police fédérale

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Des milliers de membres de la mafia italienne opèrent en Australie et, jusqu’à récemment, ils étaient passés inaperçus alors qu’ils « tiraient les ficelles » d’autres gangs criminels, selon la police fédérale australienne.

Lors d’une conférence de presse mardi, le commissaire adjoint de l’AFP, Nigel Ryan, a détaillé l’étendue du crime organisé italien, y compris la ‘Ndrangheta, en Australie et prévoit de les cibler.

Il a déclaré que des membres de la mafia calabraise notoire s’étaient cachés au sein de la communauté pendant des décennies tout en blanchissant de l’argent en secret.

La police pense que jusqu’à 5 000 membres de la mafia opèrent en Australie, en ligue avec leurs collègues en Italie.

La mafia calabraise travaille avec d’autres groupes criminels organisés, notamment des gangs de motards et des groupes criminels asiatiques ou du Moyen-Orient, pour coopérer sur l’importation de drogue, le blanchiment d’argent et la violence.

Ils sont dirigés par des personnalités ayant autorité sur leurs clans, gardent un profil bas et dirigent des entreprises pour présenter un front légitime.

Pendant de nombreuses décennies, la richesse illégitime acquise grâce au crime organisé a été lentement légitimée par ces entreprises.

« Il est tout à fait possible que des gens vivent à côté de membres de la ‘Ndrangheta sans le savoir », a déclaré Ryan.

«Ils ont pu rester sous le radar tout en vivant des vies modestes dans des maisons modestes. Ils ont canalisé la richesse illégitime vers leurs entreprises légitimes de construction, d’agriculture et de restauration.

« À bien des égards, je dirais que les ‘Ndrangheta sont en fait ceux qui tirent les ficelles d’autres groupes criminels organisés, en particulier les groupes les plus violents, tels que les gangs de motards hors-la-loi. »

Il y a quatre ans, une enquête secrète dirigée par l’AFP sur des syndicats du crime organisé trafiquant des drogues et des armes illicites appelée Operation Ironside a été mise en place.

Au cœur de l’opération se trouvait un appareil de communication crypté dédié appelé ANoM.

Les agents ont recueilli des renseignements à partir de l’application ANoM pour comprendre comment les syndicats du grand crime organisé transnationaux – y compris la ‘Ndrangheta – fonctionnent et communiquent.

Des lois ont depuis été adoptées, accordant à l’AFP des pouvoirs supplémentaires pour identifier et démanteler les syndicats criminels.

« Les mandats (Surveillance Legislation Amendment Identify and Disrupt Act), associés aux renseignements recueillis auprès de l’ANoM, nous ont donné la meilleure opportunité aujourd’hui d’identifier et de poursuivre nos prochaines cibles », a déclaré Ryan.

« Ces cibles incluent désormais le crime organisé italien, à savoir la ‘Ndrangheta. »

La police fédérale recherchera également des personnes qui facilitent le blanchiment d’argent, qui représente des milliards de dollars par an.

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« Les ‘Ndrangheta ne sont pas seulement un problème australien, c’est un problème mondial », a déclaré Ryan.

« Ils sont responsables de 70 à 80 % de la cocaïne mondiale et ils inondent l’Australie de drogues illicites.

« Ils tirent les ficelles des gangs de motards hors-la-loi australiens qui sont à l’origine de certaines des violences les plus importantes dans nos communautés. »

Il y a 51 clans du crime organisé italien en Australie, et l’AFP a confirmé que 14 d’entre eux sont des ‘Ndrangheta.

La mafia calabraise est responsable de crimes graves commis à travers le monde et l’AFP travaille avec les autorités italiennes, américaines, espagnoles et brésiliennes pour démanteler leurs finances, leurs communications et leurs opérations.

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