Examen du perce-oreille – étrangeté plus sérieuse de Lucile Hadžihalilović

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Jes films de la réalisatrice française Lucile Hadžihalilović (Innocence, Évolution) sont sérieusement bizarres et tout à fait sérieux au sujet de leur bizarrerie. Il n’y a pas de clins d’œil à la Gilliam au public, mais plutôt une perversité sobre et studieuse qui ressemble parfois à une version trouble de Mitteleuropean de David Lynch.

Comme ses précédents films, Perce-oreille (adapté du roman de Brian Catling) dépeint un monde insulaire et gouverné par des rituels baroques et sinistres impliquant des enfants. Dans ce cas, l’enfant est Mia (Romane Hemelaers), une jeune fille qui doit se soumettre à l’épreuve quotidienne de se faire poser un dentier entièrement en glace, tandis que son tuteur mélancolique reçoit occasionnellement les appels d’un inconnu. Ailleurs, une serveuse (Romola Garai) blessée lors d’une attaque par le tuteur de la jeune fille s’enfonce dans une brume de laudanum désorientante.

Comme le travail précédent de Hadžihalilović, il est d’une fabrication exquise mais bordé de cruauté. Il est éclairé d’une manière qui semble accentuer l’obscurité (la palette de couleurs privilégie un jaune particulièrement peu recommandable). Mais Perce-oreillele premier film en anglais du réalisateur, n’a pas la logique macabre de Évolutionou la précision de Innocence; le public est laissé à chercher du sens dans l’obscurité.

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