Le drame axé sur les personnages est poignant et émouvant [Tribeca]

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Le film apporte le drame, mais il n’est jamais exagéré et les performances des acteurs élèvent le matériau, ajoutant des dimensions à la vie des personnages.

Il y a quelque chose dans les drames axés sur les personnages qui va au cœur de l’expérience humaine, transformant un film simple mais efficace en un tour plus émotionnel pour le public. Réalisé par Ben Snyder d’après un scénario d’Elizabeth Rodriguez (qui joue également), Tout va bien capture la beauté d’un drame sincère et généralement bien raconté. Le film apporte le drame, mais il n’est jamais exagéré et les performances des acteurs élèvent le matériau, ajoutant des dimensions à la vie des personnages.

Situé à New York, Tout va bien suit la vie des sœurs Daisy (Rodriguez), Ida (Liza Colón-Zayas) et de leur belle-sœur Serene (Daphne Rubin-Vega). Daisy a quitté une relation abusive à long terme avant le début du film et attend un enfant via une mère porteuse, Nina (Mackenzie Lansing), que Daisy a invitée chez elle pendant les deux derniers mois de sa grossesse. Ida entretient une relation stable avec son partenaire, Ray (Michael Rispoli), mais traverse une période difficile après le licenciement de son collègue et ami Clint (J. Cameron Barnett). Pendant ce temps, Serene tente de combler le fossé avec Constance (Shyrley Rodriguez), sa fille rebelle, distante et angoissée. Ils comptent chacun l’un sur l’autre de différentes manières, mais sont confrontés à une autre épreuve lorsque leur frère Desmond (Felix Solis), qui est également le mari de Serene, revient dans leur vie.


Tout va bien comprend que toutes les histoires n’ont pas une fin concluante, ou même une fermeture appropriée. À cette fin, le film permet aux personnages de s’asseoir dans leurs décisions, leurs erreurs, leurs regrets, leur tristesse et leur joie. Il ne se soucie pas tant de régler les problèmes, car il s’agit d’un instantané de la vie de ces femmes et de leur dynamique amoureuse, extrêmement compliquée et souvent tumultueuse. Certes, les relations fondamentales mènent à beaucoup de drames, y compris des problèmes non résolus et des ressentiments, mais cela ne semble jamais exagéré. Le plus gros inconvénient est que les personnages, bien que dépeints par les acteurs avec compassion et dimension, peuvent parfois ressentir une note. C’est principalement parce que chacun d’eux reçoit une ou deux caractéristiques pour définir qui ils sont les uns pour les autres et en tant qu’individus. Colón-Zayas est la sœur aînée, responsable et attentionnée; Rodriguez est celui qui prend des décisions irréfléchies sans être trop prudent ni penser aux répercussions potentielles; et Rubin-Vega joue la mère sévère qui se retourne contre sa fille bien qu’elle soit considérée comme une enfant sauvage dans sa propre jeunesse.


Malgré cette critique, cependant, les performances exquises et un scénario globalement solide élèvent ces personnages afin qu’ils se sentent toujours comme de vraies personnes qui traversent de nombreuses situations compliquées et difficiles. L’émotion et la chimie de la distribution aident beaucoup à établir leurs histoires les unes avec les autres. Snyder et Rodriguez ne se soucient pas d’insérer des rebondissements majeurs pour choquer le public. Au contraire, leur scénario met en lumière ces personnages avec douceur et réflexion sans que leurs histoires ne soient présentées comme décousues ou artificielles. Tout va bien est vraiment une tranche de vie qui regarde les grands et les petits moments de ces personnages, explorant leur espace de tête et leurs liens avec un autre, ainsi que la façon dont ce dernier les affecte sur une base individuelle. Rodriguez, Colón-Zayas et Rubin-Vega offrent des performances émouvantes et nuancées, donnant à chacun de leurs personnages l’impression d’avoir vécu toute une vie avant que le public ne les rencontre. Leur chimie ensemble est tout aussi efficace et ils insufflent à leurs personnages à l’écran tant de cœur, de colère, de frustration et une pléthore d’autres émotions qui font du film un incontournable pour eux seuls.


Le film a des moments d’humour et de gravité dans une égale mesure, et il monte vraiment en flèche lorsqu’il se concentre sur les petites choses de la vie de chaque personnage, travaillant comme une aiguille sur une courtepointe, le patchwork faisant partie d’un plus grand tout tout en restant assez bien sur sa propre. Bien que Tout va bien aurait certainement pu développer un peu plus la dynamique des personnages (certains ont plus de profondeur que d’autres), le film est engageant et bien géré dans l’ensemble. Entre les portraits, les relations évocatrices et le drame, Tout va bien a beaucoup à offrir à ses téléspectateurs.


Tout va bien a eu sa première au Tribeca Film Festival le 13 juin 2022. Le film dure 89 minutes et n’est pas classé.

Notre évaluation :

3,5 sur 5 (très bien)

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