Critique de Tom, Dick et Harry – chansons, danses et voix idiotes dans Stalag Luft III

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Jes auteurs de Tom, Dick et Harry se soucient de l’authenticité de la pièce. Ce n’est qu’en 1972 qu’une grande partie du matériel de guerre lié aux évasions alliées du Stalag Luft III a été déclassifié. C’était plus de deux décennies après que Paul Brickhill ait raconté l’histoire dans The Great Escape, le livre qui a inspiré le film de Steve McQueen. En fouillant dans les Archives nationales aujourd’hui, Andrew Pollard, Michael Hugo et Theresa Heskins ont pu accéder à des informations inaccessibles aux conteurs antérieurs.

Sans doute ont-ils découvert des détails fascinants, mais le contour reste le même. Dans un camp de prisonniers de guerre dirigé par la Luftwaffe, le personnel de l’armée de l’air capturé fait deux tentatives majeures pour creuser un tunnel. La deuxième fois, après avoir construit des tunnels nommés Tom, Dick et Harry, 76 d’entre eux parviennent à fuir – mais pas pour longtemps.

En tant que réalisateur, cependant, Heskins semble moins soucieux de l’exactitude historique que de faire passer un bon moment au public. Elle adopte le ton larky d’émissions telles que la version de Patrick Barlow de The 39 Steps et sa propre Autour du monde en 80 jours (qui mettait également en vedette Pollard et Hugo), faisant des gags sur la convention théâtrale, tout en jetant les membres du public en petits morceaux. Il y a des chansons, des danses et des voix idiotes – tout pour donner une vie théâtrale à l’histoire. Le casting entièrement masculin joue le jeu – une routine de Carmen Miranda ici, une interprétation piétinante d’Amazing Grace là-bas.

Le casting masculin joue vaillamment avec… Eddy Westbury, Andrius Gaučas, Sam Craig et Nicholas Richardson. Photographie : Andrew Billington

Aussi amusante soit-elle, la démarche soulève des questions. Même en tenant compte des conventions de Genève, le Stalag Luft III apparaît comme un endroit plutôt décontracté – un camp de vacances agrémenté de plaisanteries du chat et de la souris. Les larges coups de pinceau comiques ne font pas non plus grand-chose pour dissiper les clichés patriotiques sur les nazis méchants caricaturaux battus par des alliés ingénieux dirigés par des Britanniques éduqués en privé.

Et la plus grande question de toutes, pourquoi raconter cette histoire en premier lieu ? Oui, c’est une histoire fascinante d’organisation, d’entreprise et d’ingénierie, mais l’évasion a peu de résonance émotionnelle ou politique au-delà des faits eux-mêmes. Le spectacle culmine cependant dans une course effrénée vers la liberté, une scène prolongée d’invention visuelle dans laquelle Bob d’Hugo prend un vélo à pousser après s’être faufilé dans le tunnel, contourné la gestapo et glissé à travers les frontières.

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