Un pompier en quête d’adrénaline a déclenché des incendies de forêt en France, selon les procureurs

[ad_1]

Un pompier du sud de la France est responsable d’une série d’incendies de forêt dans la région qu’il a déclenchés dans une quête d’adrénaline, ont déclaré les autorités françaises.

L’homme, un sapeur-pompier volontaire de l’Hérault, a été interpellé mercredi, ont indiqué les parquets régionaux.

Le cas de l’homme surnommé le « pompier pyromane » par les médias français a suscité un vif intérêt en France, qui a été choquée par une série d’incendies de forêt lors de la canicule de la semaine dernière qui a forcé l’évacuation de milliers de personnes.

Le procureur de Montpellier, Fabrice Belargent, a déclaré dans un communiqué que l’homme avait reconnu avoir déclenché des incendies avec un briquet les 26 mai, 21 juillet et plus récemment dans la nuit du 26 au 27 juillet.

« Interrogé sur son mobile, il a déclaré qu’il avait fait cela dans le but de provoquer une intervention des pompiers pour le sauver d’un environnement familial oppressant et à cause de l’émoi que lui causaient ces interventions », a déclaré Belargent.

« L’adrénaline, il l’appelait – ce sont ses propres mots », a déclaré le procureur. « Il a aussi dit qu’il avait un besoin de reconnaissance sociale. »

L’homme, qui est dans la trentaine mais n’a pas été nommé, travaille à plein temps comme forestier, la prévention des incendies étant l’une de ses principales responsabilités.

Son avocate, Marie Bar, a déclaré à BFM TV que lors de son interrogatoire, l’homme avait « exprimé de très forts regrets et surtout un fort sentiment de honte ».

Elle a confirmé qu’il avait été placé en garde à vue par un juge d’instruction avant le procès.

« Il s’est excusé auprès des (…) pompiers avec qui il travaille comme il les appelle sa grande famille. C’est quelqu’un qui est très dévoué à son travail », a-t-elle déclaré.

« Il a du mal à s’expliquer. D’une certaine manière, il est soulagé d’avoir été arrêté. Il l’explique comme une dépendance.

S’il est reconnu coupable, il encourt jusqu’à 15 ans de prison et une amende de 150 000 € (125 000 £).

Inscrivez-vous à First Edition, notre newsletter quotidienne gratuite – tous les matins en semaine à 7h00 BST

« C’est dégoûtant d’avoir au sein de l’organisation ce type d’individus », a déclaré à BFM l’ancien colonel des pompiers Ludovic Pinganaud, ajoutant que sur 200 000 pompiers volontaires en France, il n’y avait que « quelques malades » accros aux incendies.

[ad_2]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*