Prom 35: Oslo Philharmonic/Mäkelä review – l’époustouflante Yuja Wang révèle de nouvelles profondeurs à Liszt

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Ta pièce maîtresse de l’extraordinaire Prom de Klaus Mäkelä avec l’Orchestre philharmonique d’Oslo était une interprétation du Premier concerto pour piano de Liszt avec Yuja Wang en soliste : un récit époustouflant de l’œuvre, virtuose à tous les niveaux, à la fois pianistique et orchestral. Depuis sa première représentation en 1855, il est à la mode de qualifier la pièce de trop flamboyante, bien que Wang et Mäkelä aient révélé à quel point elle est profonde et quel impact elle peut avoir lorsqu’elle est prise au sérieux et correctement manipulée.

La formidable technique de Wang et son remarquable contrôle dynamique lui ont permis à la fois de lancer les fioritures d’ouverture avec une force formidable et de produire des pianissimos exquis dans l’adagio, qui est parfois décrit comme un air d’opéra sans paroles et structuré autour de l’une des plus belles mélodies de Liszt. Le scherzo était d’une légèreté filigrane, le finale martial d’une énergie propulsive sans aucune trace d’emphase. Trouvant une unité sous-jacente dans la disparité, Mäkelä a parfaitement compris l’orientation stylistique de la partition entre un poids presque wagnérien et une brillance aérienne qui dérive de la musique française de l’époque. Tout cela a été une sorte de révélation, même pour ceux qui, comme moi, aiment le travail.

Wang l’a couronné de deux rappels : la bravoure Carmen Variations d’Horowitz, lancée avec panache et glamour insouciants, et, à l’extrême opposé, une transcription de la Danse des esprits bénis d’Orphée de Gluck, merveilleuse dans son introspection poétique.

Panache … Klaus Mäkelä. Photographie : Chris Christodoulou

Il était flanqué de deux des grands poèmes symphoniques : Tapiola de Sibelius et Ein Heldenleben de Strauss. Décharnée, sombre et troublante pour commencer, l’évocation par Sibelius des vastes forêts finlandaises était étrange et inquiétante, son développement organique et ses schémas de stase et de mouvement, de tension et de relâchement, tous superbement contrôlés. Mäkelä ne s’attarde pas sur Strauss, et son Heldenleben était rapide et sans sentimentalité, tour à tour exalté et, dans ses dernières pages, extrêmement touchant. Dans les deux œuvres, le jeu était superbe dans son engagement, son panache et ses détails. Au terme d’une soirée où la virtuosité ainsi qu’une musicalité exceptionnelle étaient primordiales, l’orchestre nous a offert la taverne de Ritter Pásmán de Johann Strauss comme le rappel le plus exaltant qu’on puisse imaginer. Superbe, tout ça.

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