United Ukrainian Ballet: Giselle review – un classique revitalisé

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Jsa production tient du miracle. Le United Ukrainian Ballet – une troupe de danseurs d’élite, dont certains ont fui leur patrie – rafraîchit avec ardeur un classique. Malgré le contexte déchirant, il est extrêmement émouvant que toutes les personnes impliquées mettent tant de réflexion, de cœur et d’art dans ce projet révélateur.

Le chorégraphe élevé à Kyiv Alexei Ratmansky se consacre à éliminer des décennies d’accrétions des classiques du ballet. Il revisite Giselle pour le Bolchoï en 2019 et ses recherches rapprochent la tragédie romantique de sa première parisienne de 1841. En particulier, des notes détaillées laissées par un danseur français nommé Henri Justamant recadrent les personnages : la paysanne Giselle est trahie par Albert, un déguisé noble, mais l’aide d’outre-tombe. Le détail est frais, les performances délicates et vraies.

Le chef d’orchestre Viktor Oliynyk donne un ton urgent – ​​des tempi vifs laissent les ombres de l’histoire arriver à l’improviste. Christine Shevchenko, la directrice de l’American Ballet Theatre qui dirigeait le casting de mardi, sautille comme une gazelle tandis qu’Albert d’Oleksii Tiutiunnyk – léger du pied, haut de la pommette – est tout en arcs et sauts en ciseaux. Ce couple svelte pourrait espérer rester en l’air pour toujours, libéré de toute responsabilité lourde. Pendant ce temps, le garde-chasse (Sergei Kliachin) qui adore Giselle piétine, gardant un œil soupçonneux sur Albert. Le véritable amour est-il pesant ou aérien? Pouvez-vous vous déplacer dans la vie sans souci?

Oleksii Tiutiunnyk (comte Albert) et Christine Shevchenko (Giselle). Photographie : Tristram Kenton/The Guardian

Shevchenko rend Giselle hors du monde mais pas idiote; son Albert semble véritablement aimant, mais leurs mondes s’effondrent lorsque l’identité d’Albert et sa fiancée courtoise sont révélées. La réalité s’impose et Shevchenko honore l’horreur de sa scène de mort – les bras tombent tristement, les jambes se replient sous elle. La fiancée Bathilde (Ksenia Novikova), souvent jouée avec un ricanement, est ici gentiment, désemparée par la détresse de Giselle.

Le deuxième acte rédempteur se déroule sur une tombe baignée d’indigo de minuit. Des Wilis doucement sculpturaux – des esprits de mariées contrariées – forment une cage sans remords autour d’hommes intrus. Pour protéger Albert, Giselle doit le maintenir en mouvement, dans des duos élancés et ardents. La danse, autrefois leur joie, devient un jeu désespéré contre le temps.

Bien que le ballet ne puisse pas parler directement des événements en Ukraine, les fouilles de Ratmansky remodèlent également la fin, tournée vers l’avenir. Il honore une perte terrible – et le courage de trouver des raisons de survivre.

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