Revue Gurrelieder – Le monde sonore de Schoenberg vibre sous la direction de Gardner

[ad_1]

Ja nouvelle saison du London Philharmonic s’est ouverte avec les Gurrelieder de Schoenberg, superbement dirigés par Edward Gardner et finement chantés. Pivotant entre l’excès post-romantique et l’expérimentation moderniste, c’est une œuvre qui, à bien des égards, convient à Gardner jusqu’au sol, et tout au long, il a été merveilleusement attentif aux complexités de son monde sonore, tout en se concentrant sur son élan dramatique et sa grandeur métaphysique.

Les textures sensuelles ont dominé l’ouverture, car l’affaire entre Waldemar (David Butt Philip) et Tove (Lise Lindstrom) englobait à la fois une conscience aiguë de l’éphémère et la nature insistante d’un désir capable de transcender la tombe. Le cliquetis et les décibels de la dernière chevauchée spectrale étaient tout à fait passionnants, bien que l’attention de Gardner pour les détails nous ait également permis d’apprécier l’argument musical de Schoenberg à ce stade plutôt que de laisser le passage dégénérer en vacarme. La chasse sauvage du vent d’été, quant à elle, dans laquelle les panoplies sonores romantiques s’estompent et se fragmentent à mesure que l’aube se lève, était merveilleuse dans son évocation translucide d’un nouveau monde musical.

Mais Philip et Lindstrom n’étaient pas parfaitement assortis en tant qu’amants. Elle peut être passionnante, mais son ton peut aussi être d’acier. La chanson d’ouverture de Waldemar est cruellement basse pour n’importe quel ténor, et Butt Philip semblait un peu mal à l’aise avec ça. Sa voix s’est rapidement calmée, cependant, et plus tard, il était à couper le souffle, à la fois dans la fureur de ses imprécations contre Dieu et dans le ravissement de son désir inébranlable pour Tove. Karen Cargill, quant à elle, a fait une Wood-Dove très déclamatoire. James Creswell était le paysan sonore et crédule, Robert Murray le drôle et touchant Klaus-Narr. Les forces combinées du London Philharmonic Choir et du London Symphony Chorus ont semblé formidables d’un bout à l’autre.

Je ne suis pas sûr qu’on ait eu besoin d’un intervalle, ce qui a un peu cassé l’élan. La narration, également, parlée en anglais dans une performance autrement donnée dans l’original allemand, semblait légèrement incongrue dans le contexte. Mais la nouvelle traduction de Jeremy Sams est à la fois élégante et fluide, et Alex Jennings l’a livrée avec une passion considérable.

Disponible en ligne et sur BBC Sounds.

[ad_2]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*