Examen des sages-femmes – une musulmane et une bouddhiste aux prises avec l’accouchement dans un Myanmar déchiré par les conflits

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Saujourd’hui, le documentaire de Hnin Ei Hlaing parle de deux sages-femmes – une bouddhiste, une musulmane – dans l’État de Rakhine, dans l’ouest du Myanmar, à la frontière avec le Bangladesh ; il abrite des milliers de musulmans rohingyas qui, pendant des décennies, ont souffert du sectarisme paranoïaque de la théocratie bouddhiste du pays. Et comme le film The Venerable W de Barbet Schroeder, ce film est un rappel que, dans cette partie du monde, être de confession bouddhiste ne fait pas nécessairement de vous un saint gentil et doux.

Hla est la sage-femme bouddhiste, particulièrement impérieuse et à la langue acérée, qui à un moment donné essaie de donner un médicament à une petite fille et lui lance de façon hilarante : « Prends-le, petite garce ! Nyo Nyo est la musulmane qui est intensément consciente des préjugés qui l’entourent et regarde avec inquiétude les reportages sur les manifestations contre les musulmans et les « partisans musulmans », c’est-à-dire ses employeurs. Elle tente enfin de monter sa propre clinique, avec l’aide d’un collectif d’épargne et de crédit de femmes musulmanes ; tout cela est dû au scepticisme distinct de son collègue bouddhiste, bien que leur amitié essentielle s’affirme.

En fait, ce film est beaucoup plus asymétrique que ce que l’on pourrait supposer à partir de la publicité du film sur les deux sages-femmes : en réalité, il s’agit principalement de Nyo Nyo, de sa ténacité et de son isolement dans l’État de Rakhine. Le film s’étend sur environ cinq ans, avant et après le coup d’État qui a renversé Aung San Suu Kyi (elle-même non défenseure des musulmans) et couvre également la période au cours de laquelle Nyo Nyo elle-même est devenue mère. C’est un film sombre, bien qu’il y ait un moment surréaliste où un gars du coin se présente et montre ses différents mouvements de danse à un public perplexe avant d’annoncer : « C’est comme ça que je le tue ! » Pourtant, c’est un sombre rappel que même l’accouchement, cette expérience humaine la plus universelle, peut être obscurci par le sectarisme et la suspicion.

Midwives sort le 30 septembre au cinéma.

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