La revendication supraconductrice à température ambiante est rétractée

[ad_1]

Un article qui prétendait fournir la première preuve de la supraconductivité à température ambiante a été rétracté par la revue Nature, même si les auteurs de l’article disent qu’ils ont toujours confiance dans les résultats. La décision semble se résumer à un problème de contrôles douteux de l’expérience.

La supraconductivité à haute température a fait beaucoup de progrès grâce à l’utilisation de produits chimiques riches en hydrogène à des pressions extrêmes, qui peuvent forcer l’hydrogène dans des structures chimiques qui auraient autrement un espace vide. Plusieurs articles ont obtenu des produits chimiques riches en hydrogène pour supraconduire à des températures qui pourraient être atteintes en utilisant de la neige carbonique.

Le rapport sur la température ambiante a suivi une voie similaire, utilisant une pression intense pour forcer l’hydrogène à se combiner avec un nouveau mélange de produits chimiques et à atteindre des températures record – dans ce cas, au-dessus du point de congélation de l’eau, une étape majeure. Les pressions impliquées signifient que le matériau ne serait pas utile pour des applications réelles, mais pourrait potentiellement ouvrir la voie à d’autres produits chimiques qui le pourraient.

Mais les personnes sur le terrain ont soulevé des questions sur la manière dont les données obtenues au cours de ce travail ont été traitées avant d’être insérées dans l’article, principalement liées à la manière dont le bruit de fond observé dans les échantillons de contrôle a été géré. Les éditeurs de Nature indiquent que la procédure utilisée pour le traitement des données n’a pas été incluse dans l’article, ce qui « sape la confiance » dans les résultats.

L’équipe de recherche n’est pas du tout d’accord, affirmant que les données brutes non traitées étayent également leurs conclusions initiales. Ils estiment que le document n’aurait pas dû être rétracté.

Normalement, c’est quelque chose que la réplication devrait pouvoir régler. Mais un rapport de l’équipe de presse de Science indique que l’article original ne contenait pas suffisamment de détails pour simplifier la reproduction. Et l’équipe à l’origine de la publication suggère que toute personne souhaitant reproduire son travail devrait visiter son laboratoire afin d’effectuer le travail, ce qui n’est pas la façon dont la réplication devrait fonctionner. Il pourrait donc s’écouler un certain temps avant que nous sachions si ce supraconducteur à haute température est réel.

[ad_2]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*