Iphigenia in Splott review – un classique moderne bouleversant qui distille tous nos soucis

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Json monologue a été joué pour la première fois en 2015, lorsque ses tragédies parlaient des effets de l’austérité britannique sur la vie des « petites gens ». Cela ressemblait beaucoup au moment. Maintenant, la pièce magnifique et éviscérante de Gary Owen nous parle encore de l’état déplorable de notre nation, mais donne l’impression qu’elle a été écrite pour cette année, ce mois et ce moment.

C’est en partie dû à une coïncidence, mais aussi à son talent artistique. Sophie Melville revient pour jouer Effie, une jeune femme bruyante et paresseuse de Cardiff dont la vie est rythmée par la tragédie grecque.

Elle est une conteuse naturelle, fanfaronne alors qu’elle nous emmène à travers les aventures d’un soir et les gueules de bois de trois jours qui composent sa vie. Melville parvient d’une manière ou d’une autre à encapsuler à la fois les aigus verbaux cinétiques de l’un des observateurs de trains d’Irvine Welsh et l’immobilité des femmes solitaires d’Alan Bennett, observant le monde avec des regards aux yeux vrillés à travers le rideau en filet, faisant signe dans les lamelles lumineuses d’un store sur Hayley. L’ensemble de Grindle.

Melville joue avec un tel athlétisme expressif qu’il ressemble à l’équivalent théâtral d’un triple saut périlleux au départ; nous nous demandons où va cette curieuse histoire, et comment elle va garder l’énergie. Il va dans le sens du mythe d’Iphigénie, et du sacrifice féminin, mais distille en son sein nos troubles contemporains : les fermetures de bibliothèques, le surpeuplement des hôpitaux et le blocage des lits recèlent d’immenses drames humains. Chaque ligne apporte un grand drame chargé et nous nous sentons terrassés.

Tous ses composants se combinent pour devenir plus grands que la somme de leurs parties, du timing de mise en scène extrêmement contrôlé de Rachel O’Riordan (passant du sprint à l’immobilité avec le rythme d’une danse parfaitement chorégraphiée) au scénario d’Owen – une méditation poétique et un appel aux armes dans une. La conception sonore de Sam Jones apporte des impulsions sonores pleines de suspense, et l’éclairage (par Rachel Mortimer avec Grindle) éblouit ou choque chaque fois que nécessaire.

C’est plein de paradoxes : un monologue contraint par la singularité par sa forme, qui se sent peuplée par une ville entière. Et une tragédie épique capturée par une femme blanche de la classe ouvrière sans aucun soupçon de satire à la Vicky Pollard malgré ses cheveux éraflés, ses grognements et ses bagarres de rue. Elle est éminemment ordinaire mais aussi exceptionnelle dans son héroïsme.

En 2015, un collègue critique de ce journal a qualifié cette pièce de « théâtre parfait ». C’est exactement cela maintenant. Tout le monde devrait voir ce classique moderne bouleversant. Personne ne restera indifférent.

Jusqu’au 22 octobre.

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