Revue Harriet Kemsley – un soulèvement cochon contre la féminité idéalisée

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JL’humoriste qui reconsidère sa vie à la lumière de sa nouvelle parentalité est un genre à part de nos jours ; rien qu’au cours des derniers mois, j’ai vu Suzi Ruffell et Travis Jay livrer des sets qui font quelque chose de similaire à ceux de Harriet Kemsley. Apparemment, Honeysuckle Island pose la question : que peut faire Kemsley pour faire du monde un endroit meilleur – moins sexiste, moins honteux – pour que Mabel, 10 mois, grandisse ? Mais ce cadre ne convainc jamais entièrement, dans une émission dont l’animatrice effervescente semble plus excitée par le prochain bâillon bleu ou #NoFilter overshare que par sa prémisse du faire-pour-ma-fille.

Assez juste: sa comédie cochonne est rendue avec une délinquance gagnante, avec Kemsley la femme-enfant envahie par la taille et tous ces mots et idées grossiers ses nouveaux jouets brillants. La grossesse et l’accouchement récents offrent un trésor de matériel à une bande dessinée qui aime se moquer de la féminité idéalisée et de sa propre distance par rapport à elle. Nous retrouvons donc ici le maniaque de 35 ans comparant l’accouchement au sexe anal, sondant la santé sexuelle du public et provoquant un choc anaphylactique à la poursuite de l’idéal de beauté de Kim Kardashian.

C’est une huée, ce truc, joué comme un soulèvement de l’outsider (doté, dissolu, chair-est-faible) contre les normes impossibles auxquelles les femmes doivent se mesurer. Territoire similaire, donc, au set 2019 de Kemsley, Slutty Joan, qui a donné un coup de poing qui manque à Honeysuckle Island. Le titre fait allusion à un lieu imaginaire imaginé par Harriet, 11 ans, représenté ici par une caisse en carton contenant des objets de sa jeunesse. Chacune suscite une réminiscence, sur les angoisses de l’image corporelle, par exemple, ou le regard masculin – des problèmes avec lesquels cette nouvelle maman espère que sa propre fille n’aura pas à faire face.

Mais le dispositif se sent greffé sur un spectacle qui – au diable la discipline thématique ! – des carrières éparses entre le crowd-work de bonne humeur (auquel Kemsley est très adepte), les blagues sur son corps post-grossesse et les échanges de textes amusants avec une baby-sitter d’une imprécision inquiétante. En tant que réflexion sur les engagements idéologiques de cette nouvelle maman envers son tout-petit, cela ne vous fera pas franchir la porte de la crèche. Mais entre les mains de Kemsley, c’est tout de même un plaisir téméraire.

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