Hong Kong refuse le visa d’un avocat britannique, retardant le procès de Jimmy Lai

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Hong Kong a temporairement empêché un grand avocat britannique des droits de l’homme de représenter le militant pro-démocratie emprisonné Jimmy Lai, dans un procès bloqué par des retards et des appels à une intervention de Pékin.

L’avocat du roi britannique, Timothy Owen, devait représenter Lai, le fondateur du désormais disparu Apple Daily, qui est en prison pour des infractions liées aux manifestations depuis son arrestation très médiatisée en 2020.

Lai est accusé d’avoir conspiré avec d’autres pour demander l’imposition de sanctions ou un blocus, ou de se livrer à des activités hostiles contre Hong Kong ou la Chine.

Il fait également face à une accusation de collusion avec des forces étrangères pour mettre en danger la sécurité nationale, et à une accusation distincte de sédition en vertu d’une loi de l’époque coloniale qui est de plus en plus utilisée pour étouffer la dissidence.

Le procès a été reporté jeudi, peu de temps après que le tribunal a été informé que le département de l’immigration de Hong Kong avait retenu la demande d’Owen pour une prolongation de son visa de travail. L’avocat britannique dit qu’il a actuellement un visa pour une autre affaire.

Lai, 74 ans, risque une peine d’emprisonnement à perpétuité s’il est reconnu coupable en vertu d’une loi sur la sécurité nationale imposée par le parti communiste au pouvoir en Chine à l’ancienne colonie britannique.

Pékin a imposé la loi sur la sécurité après les manifestations pro-démocratie qui ont commencé en 2019.

Après qu’un tribunal local eut déclaré plus tôt qu’Owen pouvait représenter Lai, le dirigeant de Hong Kong a demandé au principal organe législatif chinois de décider si des avocats étrangers pouvaient participer à des affaires de sécurité nationale.

Le gouvernement a fait valoir que laisser des avocats étrangers travailler sur des affaires de sécurité nationale présentait un risque, car il n’y avait aucun moyen de garantir la confidentialité des secrets d’État.

Jimmy Lai risque une peine d’emprisonnement à perpétuité s’il est reconnu coupable en vertu d’une loi sur la sécurité nationale imposée par le parti communiste au pouvoir à l’ancienne colonie britannique. Photographie : Anthony Wallace/AFP/Getty Images

Lorsque la cour d’appel final s’est prononcée contre le gouvernement lundi, le chef de la ville, John Lee, a demandé au Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine de se prononcer sur la question.

C’était la première fois que Hong Kong invoquait le mécanisme prévu par la loi qui permet à Pékin d’avoir le dernier mot sur son fonctionnement.

Le procès a été ajourné jusqu’au 13 décembre, dans l’attente de toute décision de Pékin.

Le service de l’immigration a été contacté pour commentaires.

Hong Kong s’est vu promettre un « haut degré d’autonomie » lors de son retour à la Chine en 1997, mais Pékin et ses alliés locaux ont fait reculer les droits civils à l’occidentale, érodant l’attrait du territoire en tant que centre d’affaires mondial.

Lee, l’ancien chef de la sécurité de Hong Kong qui a supervisé la répression, a déclaré mardi que Pékin était très préoccupé et agirait « dès que possible », mais n’a donné aucun délai pour une interprétation qui annulerait le jugement du tribunal.

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