Pour accompagner sa première monographie, l’artiste kényane Wangechi Mutu a travaillé avec Phaidon et Artspace pour publier une édition limitée intitulée Pélican lavé WaterSpirit2022. Pour ceux qui ne connaissent pas son travail, Mutu aborde la création d’images comme un archéologue, en explorant des objets trouvés et l’histoire de l’art dans le but de sonder les questions d’identité et de représentation, ainsi que d’écologie, de politique et plus encore.

Dans le passé, ce processus s’est traduit par des œuvres d’art semi-mythologiques chargées de matériaux peu orthodoxes, tels que le thé, les cheveux synthétiques, la terre kenyane, les plumes et le sable. « Travailler avec des gravures plus anciennes et des matériaux trouvés est une sorte d’archéographie », a déclaré l’artiste dans un communiqué, « une redécouverte et un changement de nom d’une image. C’est ma façon d’évoquer quelque chose du passé qui peut revenir me dire quelque chose ou me rappeler ce que j’ai oublié.

Pour son dernier imprimé, Mutu revisite le personnage mi-poisson mi-femme Nguva. « Entre les mains de Mutu, Nguva détient également des leçons pour comprendre notre univers et générer de l’empathie dans notre monde », a écrit la conservatrice Kellie Jones. Limité à une édition de 60, plus 10 épreuves d’artiste, Pélican lavé WaterSpirit, 2022 est une impression lithographique qui mesure 7,5 x 11 pouces. Chaque personne qui commande un tirage recevra également un exemplaire signé et numéroté de la monographie 2023 de Phaidon Wangechi Mutu. Veuillez vous rendre sur le site de l’éditeur pour vous inscrire sur la liste d’attente.

Ailleurs, Bart Simpson joue la muse dans la dernière exposition de Katherine Bernhardt.