Still Life: Flesh review – morceaux de geste mime vers un spectacle plus fin

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jeEst-il trop tôt pour voir le côté amusant de la pandémie ? Une mort à l’hôpital, c’est ce qu’on nous sert dans le premier d’un quatuor de vignettes sans paroles qui montrent la condition humaine dans des états extrêmes de bouleversement percés d’absurdisme comique.

Conçu et réalisé par Sophie Linsmaux et Aurelio Mergola, ils sont astucieusement interprétés par Still Life, une compagnie basée à Bruxelles qui fait ses débuts au Royaume-Uni dans le cadre du festival international de mime de Londres. Les quatre contes piquent d’attente mais finissent par être trop insubstantiels et décevants.

Le premier donne une tournure absurde à la réglementation sur les EPI avec une désinfection fébrile des mains, et il y a une interruption comique d’un décès de Covid lorsqu’un téléphone portable commence à sonner à un moment critique. L’idée d’une perte moderne minée par l’appel des sirènes de la technologie moderne semble un peu évidente, et l’effondrement final de l’histoire dans le chagrin nous ramène à l’horreur de Covid sans ajouter à ce que beaucoup ont récemment vu et ressenti.

L’amour est, littéralement, une projection… Still Life : Chair. Photograph: Hubert Amiel

Un homme courtise une femme tout en dévoilant un visage bandé dans une histoire qui prend des tonalités sombres et surréalistes. Il a un humour farfelu mais se sent aussi, dans le détail de sa révélation visuelle finale, trop petit pour cette scène à grande échelle et certains d’entre nous plissent les yeux pour le voir.

Un sketch sur le divertissement VR est le plus fort pour sa comédie physique. Une femme vit le film Titantic sur un casque VR, choisissant d’en devenir le protagoniste romantique. L’amour est, littéralement, une projection ici, révélant la solitude et le besoin. Un croquis final présente une famille de frères et sœurs en guerre lors d’un enterrement dans un pub qui en vient aux mains sur l’urne. Encore une fois, il contient de la bonne humeur physique même si l’on devine que les cendres s’envoleront à mesure que les tempéraments s’élèvent.

Ce qui ressort de la narration, c’est la mise en scène : le son d’Eric Ronsse est superbe, avec de la batterie et de la basse et de l’électro aussi expressive que les mots. L’éclairage de Guillaume Toussaint Fromentin est également magnifique et le décor à rideaux carrés ressemble à une boîte lumineuse entre les scènes.

Les acteurs (Muriel Legrand, Sophie Linsmaux, Aurelio Mergola et Jonas Wertz) sont uniformément compétents, mais ces histoires ressemblent à des morceaux, sans ligne narrative entre les croquis au-delà des thèmes généraux. Ils finissent par apparaître comme des sketches déconnectés qui aspirent à surprendre et à déranger mais n’en font pas assez pour atteindre cette intention.

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