A-t-on raison de diaboliser la boisson ? | Des lettres

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J’ai souvent ce fantasme d’entrer dans un supermarché où les seuls produits disponibles à l’achat sont ceux qui sont bons pour nous. Imaginez les lacunes – pas de gâteaux, pas de chips, pas de sucreries, pas d’aliments transformés pleins d’additifs et de numéros E, pas de boissons gazeuses pleines de sucre ou d’additifs dangereux (Santé Canada recommande de limiter l’alcool à seulement 2 verres par semaine, le 18 janvier).

J’aime l’alcool, même si je profite aussi du mois de janvier sec. Je ne me souviens pas de la dernière fois qu’un médecin ou un dentiste m’a demandé combien d’unités de hamburgers, de chips ou de gâteaux je consomme normalement en une semaine.

Je fais de l’exercice régulièrement et je bois raisonnablement, avec plusieurs jours sans boisson par semaine. Je suis un homme de 72 ans assez fort et en forme qui, jusqu’à présent, n’a pas beaucoup dérangé notre NHS assiégé. Je n’aime pas qu’on me donne des avertissements sur la quantité à boire tout en estimant qu’on accorde trop peu d’attention à l’obésité et à la mauvaise alimentation dans notre société. Avons-nous vraiment celui-là?
David Robert
Exeter

L’alcool est responsable d’au moins 1 000 cas de cancer chaque année en Irlande, avec un cas de cancer du sein sur huit résultant de la consommation d’alcool. Même une à deux consommations par jour augmentent le risque de développer un cancer, et ce risque est le même, que ces boissons soient du vin, des spiritueux ou de la bière. Malheureusement, le public est très peu conscient du fait que l’alcool a été classé comme cancérogène du groupe 1, ce qui signifie qu’il est cancérigène pour l’homme. C’est pourquoi l’Irlande a adopté une législation qui prévoit des étiquettes d’information sur la santé sur les produits alcoolisés, y compris des avertissements sur le cancer, les maladies du foie et le danger de boire pendant la grossesse. Il n’est pas surprenant que l’industrie de l’alcool, qui fait la promotion de ses produits avec des mythes soigneusement élaborés de bons moments pour tous, s’oppose à la fourniture obligatoire de faits (la colère gronde en Italie à propos des projets irlandais d’avertissements sanitaires sur l’alcool, 12 janvier).
Dr Sheila Gilheany
PDG, Alcohol Action Ireland

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