La police canadienne arrête un groupe de « chasse aux pédophiles » pour des images d’abus d’enfants

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La police au Canada a arrêté des membres d’un groupe d’autodéfense de « chasse aux pédophiles », les accusant de distribution d’images d’abus d’enfants, au milieu de la frustration suscitée par les tactiques controversées du groupe.

La police de Québec a annoncé jeudi que six personnes avaient été arrêtées dans le cadre d’une enquête sur un groupe qui avait suscité des plaintes du public.

Cinq des suspects, tous dans la vingtaine, font face à des accusations de distribution des images, certains étant également accusés de harcèlement criminel, d’intimidation et de séquestration.

Une sixième personne, un homme de 40 ans, fait face à des accusations de harcèlement criminel, d’intimidation et de séquestration.

La police de la ville de Gatineau a déclaré que les membres du groupe qui étaient impliqués dans la « chasse » filmeraient leurs rencontres avec des pédophiles présumés après les avoir contactés en ligne, en publiant largement les clips sur les réseaux sociaux.

Mais pour attirer les gens, le groupe a utilisé des photos sexuellement explicites, truquées pour donner l’impression que les sujets étaient mineurs.

« Il y a eu des échanges de photos lors des conversations [online] et ce que dit la loi, lorsque vous partagez une photo, qu’il s’agit de matériel pornographique explicite et que vous prétendez qu’il représente une personne d’âge mineur, même si ce n’est vraiment pas le cas, cela devient de la pornographie juvénile », a déclaré la gendarme Andrée East au Presse Canadienne. « Il est considéré comme tel, même s’il ne représente pas vraiment le corps d’une personne mineure. »

Depuis plus d’une décennie, les policiers du Québec implorent les groupes d’autodéfense d’arrêter leurs « traques ». En janvier, après avoir reçu de multiples plaintes, la police a de nouveau publié un communiqué mettant en garde les gens contre toute implication avec des « chasseurs de cyberprédateurs » dans la région.

Aucune des personnes ciblées par le groupe n’a été inculpée par la police.

Les forces de l’ordre à travers le pays continuent de lutter contre la prolifération des groupes d’autodéfense en ligne qui tentent d’attraper les pédophiles.

Une enquête a révélé que le groupe avait pris au piège des innocents en manipulant des chats et des messages pour donner l’apparence d’une irrégularité.

Un groupe, Creep Catchers, a longtemps frustré la police pour ses méthodes, qui ont parfois interféré dans les enquêtes policières et ont eu des conséquences tragiques.

En 2016, une femme en Alberta s’est suicidée des mois après avoir été confrontée au groupe.

En 2017, la police a arrêté le chef des Surrey Creep Catchers, Ryan LaForge, sur un mandat en suspens alors qu’il tentait d’arrêter quelqu’un qu’il prétendait être un pédophile.

Cette même année, la police québécoise a arrêté William Drapeau à Sherbrooke après avoir tenté d’organiser de fausses rencontres sexuelles.

En plus des accusations annoncées jeudi à Québec, des agents ont saisi du matériel numérique et trouvé une arme à feu mal entreposée.

« En aucun cas, une personne ne peut se faire justice elle-même, même si elle est victime d’un crime, quel qu’il soit », a déclaré la police dans un communiqué.

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