La Banque centrale européenne relève ses taux de 25 points de base

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La Banque centrale européenne a relevé jeudi ses taux d’intérêt directeurs de 25 points de base, reconnaissant une baisse de l’inflation mais avertissant que les pressions sur les prix persistent.

« L’inflation continue de baisser, mais elle devrait rester trop élevée pendant trop longtemps. Le Conseil des gouverneurs est déterminé à garantir que l’inflation revienne en temps opportun à son objectif de 2 % à moyen terme », a déclaré la BCE dans un communiqué.

Les acteurs du marché étaient déchirés par les perspectives d’une hausse des taux avant la réunion. Les attentes ont évolué de manière plus décisive en faveur d’un nouveau resserrement monétaire après que Reuters a annoncé mercredi que les services de la BCE augmenteraient leurs prévisions d’inflation pour cette année et l’année prochaine tout en abaissant leurs prévisions de croissance.

Le rapport s’est avéré exact, la BCE estimant l’inflation de la zone euro à 5,6 % en 2023, 3,2 % en 2024 et 2,1 % en 2025 – une révision à la hausse pour 2023 et 2024 et une révision à la baisse pour 2025. La révision à la hausse pour 2023 et 2024 reflète principalement une trajectoire plus élevée pour les prix de l’énergie, a déclaré la BCE. Les services du FMI ont considérablement revu à la baisse leurs prévisions de croissance pour la zone euro, tablant sur une croissance économique de 0,7 % en 2023, de 1 % en 2024 et de 1,5 % en 2025.

La décision de jeudi marque la 10e hausse consécutive des taux par la BCE, dirigée par la présidente Christine Lagarde. Elle tiendra une conférence de presse à 14 h 45, heure de Francfort, ou 8 h 45 HE.

Le débat interne de la BCE sur la décision de jeudi s’annonçait féroce, « dans la mesure où les pressions inflationnistes persistantes sont contrebalancées par les preuves d’une détérioration rapide des conditions économiques dans la zone euro », ont écrit les économistes d’ING.

L’indice PMI composite HCOB de la zone euro est tombé à son plus bas niveau depuis 33 mois à 46,7 en août, sur une échelle où les lectures inférieures à 50 indiquent une détérioration des conditions. Le PIB de la zone euro a été révisé à la baisse pour le deuxième trimestre, affichant une croissance trimestrielle d’à peine 0,1%.

—Steve Goldstein a contribué.

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