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La recherche révèle qu’environ 20 pour cent de tous les cas de la forme la plus grave de cancer du sein peuvent provenir d’un petit groupe de cellules tissulaires normales portant une épimutation d’un gène spécifique. La recherche révèle qu’environ 20 pour cent de tous les cas de la forme la plus grave de cancer du sein Une forme de cancer du sein peut provenir d’un petit groupe de cellules de tissus normaux portant une épimutation d’un gène spécifique.
Le cancer constitue un défi de santé majeur dans le monde entier, affectant de nombreuses vies. Malgré les progrès réalisés dans la compréhension de ses causes, la plupart des formes de cancer, notamment le cancer du sein, continuent d’augmenter dans de nombreux pays.
Les scientifiques ont étudié de près les gènes et l’environnement, essayant de comprendre ce qui ouvre la voie au cancer. Un domaine d’étude intéressant est ce qu’on appelle les « épimutations ». Au lieu de changements dans les gènes eux-mêmes, il s’agit de changements dans la manière dont nos gènes sont activés ou désactivés.
Dans une étude récente menée par des chercheurs de l’Université de Bergen, en collaboration avec la Women’s Health Initiative des États-Unis, les chercheurs ont découvert un lien entre certaines épimutations d’un gène appelé BRCA1 et un risque plus élevé de cancer du sein triple négatif (TNBC), le plus grave. type de cancer du sein.
« Ce risque plus élevé a été constaté malgré le fait que les épimutations n’ont affecté qu’une très petite partie des cellules normales chez les individus affectés », explique le professeur Per Eystein Lønning.
Peut provenir de la grossesse
Bien qu’il s’agisse d’une avancée majeure, les chercheurs se demandent quand et où ces épimutations se produisent. Dans une nouvelle étude présentée dans la revue Genome Medicine the Bergen Group et qui sera présentée au SABCS international, la plus grande conférence mondiale sur le cancer du sein à San Antonio le 6 décembre, en collaboration avec d’autres chercheurs norvégiens, les chercheurs de Bergen ont creusé plus profondément. En analysant l’ADN du tissu mammaire et du sang blanc de plus de quatre cents patientes atteintes d’un cancer du sein, ils ont fait plusieurs découvertes importantes apportant un nouvel éclairage sur le sujet.
Pour de nombreux cas de TNBC, des épimutations du gène BRCA1 ont été trouvées à la fois dans les globules blancs et dans le tissu tumoral. De plus, les épimutations des globules blancs et du tissu tumoral du même individu ont révélé le même profil.
« Cela suggère qu’ils pourraient avoir une origine cellulaire commune, pouvant survenir très tôt pendant la grossesse », explique Lønning.
Différences entre les sexes non enregistrées auparavant
Les résultats indiquent également que près de 20 pour cent de tous les TNBC pourraient provenir du petit groupe de cellules tissulaires normales portant des épimutations BRCA1.
En analysant des échantillons de sang de nouveau-nés, ils ont trouvé des épimutations BRCA1 similaires à celles détectées chez les patients atteints de cancer. Étonnamment, ces épimutations se produisaient deux fois plus souvent chez les filles que chez les garçons. Enfin, aucune concordance dans les épimutations entre les nouveau-nés et leurs parents n’a été observée, plaidant contre l’hérédité directe.
« Le fait que les épimutations puissent se produire au début de la grossesse remet en question les théories conventionnelles sur la carcinogenèse et le risque de cancer. De plus, le fait qu’elles surviennent deux fois plus fréquemment chez les filles que chez les garçons révèle une différence importante entre les sexes qui n’avait pas été enregistrée auparavant », explique Lønning.
Cela pourrait changer la donne
Cette découverte ouvre de nouvelles voies de recherche. Le groupe de cancer du sein de Bergen travaille désormais sur le mécanisme exact des épimutations précoces dans la vie. De plus, en collaboration avec les chercheurs de WHI, ils étudient si les épimutations d’autres gènes pourraient être liées à d’autres types de cancer.
« Comprendre cela pourrait potentiellement changer la donne dans la façon dont nous abordons et prévenons le cancer à l’avenir », conclut Lønning.
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