Un aventurier français de 75 ans tentant de traverser l’Atlantique à la rame retrouvé mort

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Un Français de 75 ans tentant de traverser l’Atlantique à la rame « pour rire de la vieillesse » a été retrouvé mort dans sa cabine en mer, a annoncé son équipe de soutien.

Les garde-côtes portugais ont retrouvé vendredi le bateau chaviré de Jean-Jacques Savin au large de l’archipel des Açores.

Ils ont envoyé un plongeur samedi pour le fouiller, a ajouté son équipe, mais le corps de l’ancien parachutiste « a été retrouvé sans vie à l’intérieur de la cabine ».

Le triathlète passionné est parti de la pointe sud du Portugal continental le 1er janvier, mais il n’y avait eu aucun contact avec lui depuis la nuit de jeudi à vendredi lorsqu’il a activé deux balises de détresse.

Jean-Jacques Savin dans sa barque à rames. Photographie : Philippe Lopez/AFP/Getty Images

Ce n’était que sa dernière aventure après avoir traversé l’Atlantique en solitaire dans un tonneau construit sur mesure en 2019, un voyage de 127 jours suivi par des milliers sur Facebook.

Savin espérait à nouveau atteindre les Caraïbes, cette fois dans un bateau à rames de huit mètres de long et 1,7 mètre de large, avec une station d’aviron en son centre.

Plus tôt samedi, son équipe s’est dite « très inquiète ».

« Nous n’avons pas eu de nouvelles de lui depuis 00h34 hier (vendredi) matin », ont-ils déclaré, ajoutant qu’il avait activé « deux balises de détresse, nous indiquant qu’il était ‘en grande difficulté' ».

Sa fille dans un message sur Facebook a déclaré qu’une opération de recherche « a été immédiatement lancée en coordination avec les services de sauvetage en mer français, portugais et américain ».

Il a été entendu pour la dernière fois du nord de Madère, îles portugaises au large de la côte nord-ouest de l’Afrique, alors qu’il se rendait à Ponta Delgada aux Açores.

Peu de temps après son départ le 1er janvier, des conditions de vent défavorables avaient contraint Savin à prolonger son voyage de 900 km (550 miles).

Mercredi, il avait signalé « une forte houle et… du vent » sur Facebook, ajoutant qu’il avait été contraint de passer d’un dessalinisateur d’eau électrique à un de secours actionné à la main.

« Cela me coûte de l’énergie physique », écrit-il. Mais « soyez assuré que je ne suis pas en danger ».

Savin, qui a déclaré que traverser l’Atlantique à la rame était une façon de « rire de la vieillesse », a fêté vendredi dernier ses 75 ans à bord de son bateau à deux cabines.

Il était parti avec 300kg (660lbs) de matériel, dont de la nourriture lyophilisée, un fusil à harpon pour pêcher et un réchaud, ainsi que les deux dessalinisateurs.

Pour fêter son anniversaire, il avait également apporté sa mandoline, son foie gras et son champagne.

« Je pars en vacances au large », avait-il dit avant de partir.

« Je ramerai huit heures par jour et quand le vent soufflera trop fort, je m’enfermerai », dit-il.

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