La semaine où le monde a pris conscience des crimes de guerre russes en Ukraine – podcast

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Le 27 février, quatrième jour de l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine, les troupes russes sont entrées dans la ville de Bucha, à la périphérie de Kiev. Ils n’ont pas été accueillis avec des fleurs, car ils auraient été amenés à le croire. Au lieu de cela, ils rencontrèrent une résistance féroce. Une colonne de véhicules blindés a été prise en embuscade et les soldats russes se sont retrouvés dans une fusillade brutale. Finalement, après avoir subi de nombreuses pertes de troupes et d’équipements, les forces russes ont pris le contrôle de la ville et ont commencé une occupation qui allait durer plus d’un mois.

Ce n’est que maintenant que l’on découvre ce qui s’est passé pendant ces semaines d’occupation : des centaines de civils dans la ville ont été torturés, violés et assassinés par des soldats russes. Après leur retrait rapide le week-end dernier, les Guardians Daniel Boffey visité la ville, où, dit-il Michel Safi, les combats étaient si récents que les taches de sang étaient encore humides. Dans la rue Vokzal’na, les gens vivaient étonnamment encore dans des maisons pratiquement rasées. À partir de là, il a pu reconstituer un récit de « l’enfer pur », comme certains l’ont décrit.

Les images et les récits de Bucha ont suscité une répulsion mondiale. L’alliance de l’Otan a présenté de nouvelles offres d’équipements militaires et des sanctions plus sévères pour la Russie. Mais malgré la condamnation par les dirigeants mondiaux des crimes de guerre apparents, le rédacteur diplomatique Patrick Wintour explique pourquoi les mains de l’ONU sont liées : la Russie a un droit de veto sur toute enquête officielle, il y a donc peu de chances que justice soit rendue immédiatement aux civils tués.



Photographie : Rodrigo Abd/AP

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