La générosité remarquable de Hilary Mantel ne sera pas oubliée | Des lettres

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Concernant votre édito sur Hilary Mantel (The Guardian view on Hilary Mantel : a glorious original, 23 septembre), quand en 2020 j’ai lancé un grand projet textile inspiré de sa trilogie Cromwell, c’était au départ un moyen de m’occuper pendant le confinement. Au fur et à mesure que le projet progressait et devenait de plus en plus ambitieux, j’ai commencé à m’inquiéter d’utiliser le travail de quelqu’un d’autre comme source d’inspiration et j’ai senti que je devais demander la permission. J’ai écrit nerveusement à l’agent d’Hilary, expliquant ce que je faisais et espérant qu’elle ne s’en soucierait pas.

Quatre heures plus tard, j’ai reçu un e-mail d’Hilary elle-même, exprimant son intérêt et ses encouragements, et me demandant de rester en contact au fur et à mesure que ma couture se développait. Au cours des deux dernières années, nous avons correspondu par e-mail. Elle était toujours encourageante, gentille et généreuse, partageait des histoires personnelles et semblait sincèrement touchée qu’un artiste textile brode son travail. J’ai été en contact avec elle pour la dernière fois il y a 10 jours, lorsque je lui ai envoyé un e-mail à propos de la prochaine partie de mon projet Cromwell : travailler avec du satin jaune pour créer une pièce inspirée de la « quylte de jaune Turquye Saten » de Cromwell.

La dernière chose qu’elle m’a écrite était : « J’ai hâte d’entendre parler du satin jaune. » Je suis dévasté qu’elle ne soit plus là pour le voir, et qu’il n’y ait plus de son écriture glorieuse, son esprit vif et son étirement de l’imagination. C’était une écrivaine vraiment merveilleuse, et elle me manquera énormément.
Lucie Béa Dutton
Ealing, Londres

Vous serez assiégé de lettres témoignant de l’éclat d’Hilary Mantel (nécrologie, 23 septembre). Permettez-moi d’ajouter un exemple de sa générosité. J’ai pu lui faire envoyer un de mes livres dans l’espoir qu’elle puisse offrir ce texte de présentation très important. Le temps a manqué, et j’ai écrit timidement pour lui demander si elle avait eu le temps de le lire. Elle ne l’avait pas fait ; elle était désolée.

Le lendemain matin, un e-mail arriva : elle s’était assise dans la nuit pour lire chaque mot. La citation qu’elle m’a donnée était d’une tournure exquise; l’e-mail dans lequel il est arrivé encore plus – une courte histoire en soi que je chérirai. Le lendemain matin, elle écrivit à nouveau, offrant un petit ajustement. Chaque communication était signée « avec amour ». Nous ne nous étions jamais rencontrés mais, d’une manière ou d’une autre, je l’ai crue. La sienne écrivait qu’on pouvait toujours croire.
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